Avant de commencer ma critique, je tiens tout d'abord à remercier Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre.
Mon avis risque d'être un peu acerbe, en même temps, il faut dire que je connais un peu le sujet, et que je ne suis pas une fervente admiratrice du courant psychanalytique, surtout lorsqu'il aborde les troubles autistiques.
Pour commencer, le titre me paraît totalement inapproprié. Parler d'un « après autisme » signifierai que les personnes souffrant de ces troubles peuvent en sortir! Je suis déjà en désaccord avec cela! Dire que les personnes atteintes d'autisme
peuvent faire d'énormes progrès, accéder à des niveaux de compréhension du monde qui les entoure leur permettant de vivre de manière autonome est vrai, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne présentent plus aucun signe de l'autisme!! Dire cela c'est induire de potentiel lecteur, parents et amis d'enfants ou d'adultes autistes, et ça, ça me dérange beaucoup!!
Que dire aussi, du manque de clarté des articles qui composent ce livre. Car oui, le jargon des psychanalystes est très compliqué, même lorsque, comme moi, on dispose de notions de base permettant de lever le voile sur le flou artistique de certains passages. Car, il faut bien le dire, certains articles sont de vrais articles scientifiques, et donc écrits pour un public érudit. Cela représente donc une vrai gêne pour le lecteur qui n'a aucune notion de psychologie.
Pour continuer, je peux aussi dire qu'il est assez désagréable de voir que l'autisme n'est à aucun moment perçu comme un faisceau recouvrant différentes formes d'autisme. Car oui, l'autisme est pluriel!! Et ça, et bien les psychanalystes n'en tiennent pas compte!!! Comment comparer des symptomatologies différentes?
Et que dire de leurs méthodes, parfois à la limite du croyable... Car oui, dire que des 3 à 6 mois un enfant peut commencer une thérapie, ça ça me laisse totalement sur les fesses...
Pour finir (car il va me falloir finir, mais je ne peux pas faire une analyse pages par pages du livre, et pourtant, il y en aurait des choses à dire...) je reviendrai sur un manque criant d'humilité de la part de certains textes. Notamment le dernier du livre. Il faut en effet rappeler que la psychanalyse a fait énormément de tort dans la prise en compte de l'autisme, notamment en incriminant pendant trop longtemps, les familles, et plus particulièrement les mères d'enfants autistes, considérées comme les seules responsables des troubles développés par leurs enfants! C'EST FAUX!!! Depuis quelque temps déjà, le courant psychanalytique essaye de faire amende honorable. Mais malheureusement, le dernier article est criant de mauvaise foi. Il justifie, dans une note de bas de page gigantesque mais surtout grotesque, en expliquant que le courant psychanalytique a subi une mauvaise presse, et ferait presque croire que rien n'est vrai, que tout cela a été inventé!!! Alors aux futurs lecteurs de cette critique, ne prenez pas en compte cette note, c'est du NEGATIONNISME pur et dur! Et si vous ne me croyez pas, regarder le film « Le mur », qui met en avant les dérives de certains psychanalystes face à l'autisme.
Sur ces derniers mots, je finirai cette critique en disant que ce livre est fait pour un public averti. Je ne veux pas diaboliser la psychanalyse, mais seulement dire qu'il faut prendre énormément de recul face à l'idée selon laquelle la psychanalyse permettrait aux patients de sortir de l'autisme...
Non, non, non
Avant de commencer ma critique, je tiens tout d'abord à remercier Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre.
Mon avis risque d'être un peu acerbe, en même temps, il faut dire que je connais un peu le sujet, et que je ne suis pas une fervente admiratrice du courant psychanalytique, surtout lorsqu'il aborde les troubles autistiques.
Pour commencer, le titre me paraît totalement inapproprié. Parler d'un « après autisme » signifierai que les personnes souffrant de ces troubles peuvent en sortir! Je suis déjà en désaccord avec cela! Dire que les personnes atteintes d'autisme peuvent faire d'énormes progrès, accéder à des niveaux de compréhension du monde qui les entoure leur permettant de vivre de manière autonome est vrai, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne présentent plus aucun signe de l'autisme!! Dire cela c'est induire de potentiel lecteur, parents et amis d'enfants ou d'adultes autistes, et ça, ça me dérange beaucoup!!
Que dire aussi, du manque de clarté des articles qui composent ce livre. Car oui, le jargon des psychanalystes est très compliqué, même lorsque, comme moi, on dispose de notions de base permettant de lever le voile sur le flou artistique de certains passages. Car, il faut bien le dire, certains articles sont de vrais articles scientifiques, et donc écrits pour un public érudit. Cela représente donc une vrai gêne pour le lecteur qui n'a aucune notion de psychologie.
Pour continuer, je peux aussi dire qu'il est assez désagréable de voir que l'autisme n'est à aucun moment perçu comme un faisceau recouvrant différentes formes d'autisme. Car oui, l'autisme est pluriel!! Et ça, et bien les psychanalystes n'en tiennent pas compte!!! Comment comparer des symptomatologies différentes?
Et que dire de leurs méthodes, parfois à la limite du croyable... Car oui, dire que des 3 à 6 mois un enfant peut commencer une thérapie, ça ça me laisse totalement sur les fesses...
Pour finir (car il va me falloir finir, mais je ne peux pas faire une analyse pages par pages du livre, et pourtant, il y en aurait des choses à dire...) je reviendrai sur un manque criant d'humilité de la part de certains textes. Notamment le dernier du livre. Il faut en effet rappeler que la psychanalyse a fait énormément de tort dans la prise en compte de l'autisme, notamment en incriminant pendant trop longtemps, les familles, et plus particulièrement les mères d'enfants autistes, considérées comme les seules responsables des troubles développés par leurs enfants! C'EST FAUX!!! Depuis quelque temps déjà, le courant psychanalytique essaye de faire amende honorable. Mais malheureusement, le dernier article est criant de mauvaise foi. Il justifie, dans une note de bas de page gigantesque mais surtout grotesque, en expliquant que le courant psychanalytique a subi une mauvaise presse, et ferait presque croire que rien n'est vrai, que tout cela a été inventé!!! Alors aux futurs lecteurs de cette critique, ne prenez pas en compte cette note, c'est du NEGATIONNISME pur et dur! Et si vous ne me croyez pas, regarder le film « Le mur », qui met en avant les dérives de certains psychanalystes face à l'autisme.
Sur ces derniers mots, je finirai cette critique en disant que ce livre est fait pour un public averti. Je ne veux pas diaboliser la psychanalyse, mais seulement dire qu'il faut prendre énormément de recul face à l'idée selon laquelle la psychanalyse permettrait aux patients de sortir de l'autisme...