Valentine, fille d’un écrivain richissime a disparu. Lucie, la loose faite femme, l’Invisible, qui devait la pister, est chargée de la retrouver. Pour ce faire, elle s’associe avec « la Hyène » lesbienne très bien dans sa peau, aussi manipulatrice que violente. Elles vont aller de Paris à Barcelone pour suivre la trace de cette jeune droguée, nymphomane, mal dans sa peau de gosse de riche pas aimée.
Le vocabulaire est volontairement brutal, machiste (pour les sujets masculins), violent. J’ai beaucoup peiné à le lire de ce fait. Beaucoup de violences autant verbales que physiques,
beaucoup de solitude. Les protagonistes de ce bouquin sont tous solitaires, démissionnaires, égoïstes. Leurs destins vont se croiser l’espace d’un chapitre…. Mais il ne faut attendre aucune solidarité.
Despentes nous donne à lire des faits bruts, les explications arrivent quelques chapitre plus loin, mais le ver est dans le fruit, il n’y a pas d’espoir. La fin du livre en sera l’apocalypse
Ce qui m’a gêné le plus c’est le fait que Despentes nous donne à penser que l’homosexualité pourrait être la clé d’un certain bien être. Les hétéros sont soit des épouses soumises, soit des perdantes, soit des « pas belles », soit des nymphomanes…. Les hommes ne sont pas mieux lotis : écrivain bobo sur le déclin ou petit voyou beur de banlieue.
Je suis assez partagée sur ce livre. Toute cette débauche de trash, de drogue semble si réelle mais si éloignée de mon univers. Malgré la 4ème de couverture, je n’ai guère vu de tendresse. Ce que je sais c’est qu’il restera dans ma petite cervelle un certain temps.
boom quand mon coeur...
Le livre commence pépère avec le départ de Valentine et la présentation de la vie de celle qui va devenir notre détective préférée. L'histoire est intéressante mais le devient de plus en plus au fil des lignes. Valentine est le type même de l'ados tête à claque et difficile d'encourager les forces de l'ordre dans leur quête de la vérité. Mais la loose de Valentine recèle un intérêt quasi ethnologique. Il apparait que Madame Despentes ne connaît pas vraiment le monde du métal mais il y a d'autre domaine qu'elle maîtrise mieux.
Mon épouse regardait l'Amour est dans le Prés pendant que j'abordais le passage de la partouze espagnole. Dans mon livre et à l'écran les gants de latex sont de sorti, ce qui casse un peu ma vision peut être un peu trop naïve de l'homosexualité féminine. Mais est-ce aussi fidèle à la réalité que ne l'a été le passage NéoMétal.
Un personnage, haut en couleur qui a retenu tous mon intérêt est bien entendu celui de la hyène. Après avoir fini le livre, je me suis intéressé à la vie de l'écrivaine et me suis aperçu que la hyène est la version papier de sa philosophe de compagne.
Parallèlement à ce Virginie Despentes, je finissais de lire l'enfant Allemand de Camilla Lackberg, c'est dire si le style de la première m'a semblé vif et facile à lire, très vite j'ai pu le comparer à du Nothomb, mais en plus cru. Je me suis mis à espérer qu'il y ait une fin, enfin, une vrai fin. En guise de fin, je n'ai pas étais déçu et même si certain propos sont un peu stéréotypé, il y a un peu de vrai dans chacune des outrances qu'a exploité l'auteur pour développer son intrigue.