Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cet ouvrage propose une étude des rapports de l'anorexie mentale à l'inédie, à savoir le jeûne prolongé avec consommation exclusive de l'hostie...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Cet ouvrage propose une étude des rapports de l'anorexie mentale à l'inédie, à savoir le jeûne prolongé avec consommation exclusive de l'hostie chez certaines mystiques catholiques. Il vise à mettre en relief la place centrale de la dévotion eucharistique dans le cadre de cette anorexie qu'on dit " sainte " depuis les travaux de l'historien américain R.M. Bell (Holy anorexia, 1983).
La théorie freudienne de l'identification va permettre à l'auteur, dans un premier temps, de démontrer en quoi l'anorexique souffrirait précisément d'une carence de l'" incorporation du père ". Sur les bases historiques de l'inédie (XIIIe siècle), il explore ensuite le rapport sous-jacent à la " souillure alimentaire " dans le judéochristianisme. Enfin, à partir des exemples de deux grandes mystiques inédiques, Catherine de Sienne et Marthe Robin, il suggère une relecture du phénomène corollaire le plus remarquable, objet de débats scientifiques acharnés à la fin du XIXe siècle, la stigmatisation. " Ce jeûne extraordinaire qu'est l'anorexie mentale, suggérait Guillet en 1985, pourrait bien être aussi un tour que nous joue une corporéité demeurée chrétienne à notre insu " : intuition géniale s'il en est, dont Pascal Guingand va extraire une écriture originale, entre psychanalyse et théologie, au plus près de ce rien passionnément noué au corps. L'inédie à la lettre donc, une histoire sainte de l'anorexie...