Animatrice au pays des merveilles. Etat des lieux de l'éducation

Par : Sandrine Ducasse, Olivier Lambert

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  • Nombre de pages94
  • PrésentationBroché
  • FormatAlbum
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-35930-091-8
  • EAN9782359300918
  • Date de parution01/06/2013
  • CollectionLes moutons noirs vous disent
  • ÉditeurLes points sur les i

Résumé

Lorsqu'on me demande quelle est ma profession, je suis toujours confrontée à un terrible dilemme cornélien : j'aimerais pouvoir répondre que je suis animatrice périscolaire avant-tout, or comment oser le prétendre, lorsque le coeur parle de lui-même pour opposer à cette réponse raisonnable les projets d'écrivain, ceux-là mêmes qui me correspondent bien plus ? Ainsi, en un temps record d'intense réflexion, face à mon interlocuteur, je me revois toujours dans mes matinées réveils, m'efforçant de trouver au plus profond de moi toutes les ressources et motivations indispensables à l'accomplissement de ma mission d'animatrice.
Cet ersatz de volonté qui me permettra de sortir un orteil du lit. A l'instant précis où le pied tâtonne pour trouver le carrelage annonciateur d'une journée de dur labeur, le pourquoi fais-tu tout ça s'impose à mon cortex, cri du cœur qui chavire les justifications que s'impose mon pauvre esprit toujours endormi. Car oui. Animatrice, c'est quoi ? Etre animatrice, c'est une condamnation à une toute nouvelle forme de bénévolat : le choix de la précarité, par amour d'un métier.
Ce simple constat illustre le paradoxe de notre société actuelle, qui nous pousse à choisir le métier que l'on affectionne, avec un salaire qui demeure au ras des pâquerettes. De ce fait, une journée d'animatrice, ça commence de quelle manière ? En résumant le tout d'un argument convaincant : animatrice rime, héroïne des enfants perdus. Sans cela, nous nous trouverions dans une voie sans issue.
Lorsqu'on me demande quelle est ma profession, je suis toujours confrontée à un terrible dilemme cornélien : j'aimerais pouvoir répondre que je suis animatrice périscolaire avant-tout, or comment oser le prétendre, lorsque le coeur parle de lui-même pour opposer à cette réponse raisonnable les projets d'écrivain, ceux-là mêmes qui me correspondent bien plus ? Ainsi, en un temps record d'intense réflexion, face à mon interlocuteur, je me revois toujours dans mes matinées réveils, m'efforçant de trouver au plus profond de moi toutes les ressources et motivations indispensables à l'accomplissement de ma mission d'animatrice.
Cet ersatz de volonté qui me permettra de sortir un orteil du lit. A l'instant précis où le pied tâtonne pour trouver le carrelage annonciateur d'une journée de dur labeur, le pourquoi fais-tu tout ça s'impose à mon cortex, cri du cœur qui chavire les justifications que s'impose mon pauvre esprit toujours endormi. Car oui. Animatrice, c'est quoi ? Etre animatrice, c'est une condamnation à une toute nouvelle forme de bénévolat : le choix de la précarité, par amour d'un métier.
Ce simple constat illustre le paradoxe de notre société actuelle, qui nous pousse à choisir le métier que l'on affectionne, avec un salaire qui demeure au ras des pâquerettes. De ce fait, une journée d'animatrice, ça commence de quelle manière ? En résumant le tout d'un argument convaincant : animatrice rime, héroïne des enfants perdus. Sans cela, nous nous trouverions dans une voie sans issue.