Andrea Cort Tome 1
Emissaire des morts

Par : Adam-Troy Castro

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  • Nombre de pages888
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-253-10701-9
  • EAN9782253107019
  • Date de parution24/01/2024
  • CollectionLe livre de poche SF
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurBenoît Domis
  • PréfacierGilles Dumay

Résumé

Quand elle avait huit ans, Andrea Cort a été témoin d'un génocide. Après avoir vu ses parents massacrés, elle a rendu coup pour coup. En punition de ses crimes, elle est devenue la propriété perpétuelle du Corps diplomatique et, avec les années, a embrassé la carrière d'enquêtrice pour le bureau du procureur. Envoyée dans un habitat artificiel aussi inhospitalier qu'isolé où deux meurtres viennent d'être commis, la jeune femme doit désigner un coupable rapidement, sans créer d'incident diplomatique avec les intelligences artificielles propriétaires des lieux.
Mais les leçons qu'Andrea a apprises enfant ont forgé l'adulte qu'elle est devenue : une femme inflexible qui ne vit que pour une chose, combattre les monstres.
Quand elle avait huit ans, Andrea Cort a été témoin d'un génocide. Après avoir vu ses parents massacrés, elle a rendu coup pour coup. En punition de ses crimes, elle est devenue la propriété perpétuelle du Corps diplomatique et, avec les années, a embrassé la carrière d'enquêtrice pour le bureau du procureur. Envoyée dans un habitat artificiel aussi inhospitalier qu'isolé où deux meurtres viennent d'être commis, la jeune femme doit désigner un coupable rapidement, sans créer d'incident diplomatique avec les intelligences artificielles propriétaires des lieux.
Mais les leçons qu'Andrea a apprises enfant ont forgé l'adulte qu'elle est devenue : une femme inflexible qui ne vit que pour une chose, combattre les monstres.

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Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Morgan CDecitre Ecully
5/5
LE space-polar !
Émissaires des Morts est la première partie d'un socle imposant de space-opera mêlé au noir poisseux d’un bon polar dont Andrea Cort, jeune femme glaciale au tempérament instable, en est le protagoniste principal. L'ensemble prend pied dans un futur lointain où l'Homme a pu étendre son influence bien au-delà de son système solaire, et aller à la rencontre de multiples espèces intergalactiques. Mais le rêve d'exploration et de conciliation est vite devenu un vieux souvenir, laissant place aux travers du genre humain : esclavage, guerre, prostitution, drogue, cartels, destruction écologique... Le monde n'a pas changé, il est juste devenu plus vaste et plus peuplé. L'enfance d'Andrea , baigné entre culture humaine et Bochai, n'aura pas été de tout repos : du jour au lendemain, un phénomène de folie meurtrière a frappé toute sa colonie, elle comprise. Alors condamnée pour sa participation à ce mystérieux génocide, elle est récupérée pour le compte du Corps Diplomatique afin de maintenir au beau fixe les relations inter-espèces, dans un équivalent de justice. « Équivalent », car les affaires dans lesquelles elle s’embarque finissent souvent par servir des objectifs abjects, dont Andrea n'a que bien peu de prise dessus.En pantin qu'elle est, elle n'a d'autre choix que de plier aux ordres du corps Diplomatique, et ce n'est pas prêt de changer. La preuve en est avec sa nouvelle mission : aller sur Un Un Un, un habitat artificiel inhospitalier régi par des intelligences artificielles qui mènent des expériences sur une espèce sentiente créée par leur soin, les Bracchiens. Si les IA ont daigné laisser les humains construire un poste d'observation à proximité, les relations sont au plus vif depuis que deux meurtres côté humains ont été commis. L'enquête est ouverte, mais Andrea reçoit cependant un ordre étrange : désigner n’importe quel coupable, sauf les Intelligences Artificielles. N’importe qui, tant que cela évite l’incident diplomatique. Dans un savant mélange de suspens, les enquêtes de Andrea Cort nous permettent de cerner un personnage loin d’un Sherlock Holmes ou de la figure héroïque standard: irritable, misanthrope et calculatrice… Tout nous pousserait à ne pas l’apprécier. Mais l'humanité qu'elle représente au quotidien ne vaut pourtant pas mieux, et les questionnements permanents de cette enquêtrice cynique et froide nous permettront d'ailleurs de mieux comprendre les rouages de cette société aux multiples visages. En effet, si l'humanité dépeinte par Troy Castro a su explorer et conquérir l'espace, elle reste pétrie de mauvaises intentions et cannibalisée par un capitalisme sauvage. Pire encore, la confédération homsap, censée réunir l'humanité entière en une seule voix, n'est qu'une vaine illusion masquant l'incapacité des races sentientes à se mettre d'accord sur un sujet. L'auteur offre donc une mise en bouche conséquente, dans un univers riche en réflexions sur l'altérité, nos ambitions en tant qu’espèce sentiente et ce qui définit la notion même d’espèce. Dépaysant de par les mondes que visite Cort, cette saga met avant tout l’accent sur les rencontres avec d’autres cultures aux antipodes de la nôtre, donnant le plus souvent du fil à retordre à notre protagoniste. Un polar spatial divertissant, intriguant , parfois déprimant, mais surtout addictif, servi par la fine plume de l'auteur capable de dialogues introspectif savoureux comme de scènes d'action dynamiques, Emissaires des Morts témoigne d'une maîtrise absolu des codes du polar et du space-opéra pour un cocktail détonnant. Affaire à suivre avec le tome 2.
Émissaires des Morts est la première partie d'un socle imposant de space-opera mêlé au noir poisseux d’un bon polar dont Andrea Cort, jeune femme glaciale au tempérament instable, en est le protagoniste principal. L'ensemble prend pied dans un futur lointain où l'Homme a pu étendre son influence bien au-delà de son système solaire, et aller à la rencontre de multiples espèces intergalactiques. Mais le rêve d'exploration et de conciliation est vite devenu un vieux souvenir, laissant place aux travers du genre humain : esclavage, guerre, prostitution, drogue, cartels, destruction écologique... Le monde n'a pas changé, il est juste devenu plus vaste et plus peuplé. L'enfance d'Andrea , baigné entre culture humaine et Bochai, n'aura pas été de tout repos : du jour au lendemain, un phénomène de folie meurtrière a frappé toute sa colonie, elle comprise. Alors condamnée pour sa participation à ce mystérieux génocide, elle est récupérée pour le compte du Corps Diplomatique afin de maintenir au beau fixe les relations inter-espèces, dans un équivalent de justice. « Équivalent », car les affaires dans lesquelles elle s’embarque finissent souvent par servir des objectifs abjects, dont Andrea n'a que bien peu de prise dessus.En pantin qu'elle est, elle n'a d'autre choix que de plier aux ordres du corps Diplomatique, et ce n'est pas prêt de changer. La preuve en est avec sa nouvelle mission : aller sur Un Un Un, un habitat artificiel inhospitalier régi par des intelligences artificielles qui mènent des expériences sur une espèce sentiente créée par leur soin, les Bracchiens. Si les IA ont daigné laisser les humains construire un poste d'observation à proximité, les relations sont au plus vif depuis que deux meurtres côté humains ont été commis. L'enquête est ouverte, mais Andrea reçoit cependant un ordre étrange : désigner n’importe quel coupable, sauf les Intelligences Artificielles. N’importe qui, tant que cela évite l’incident diplomatique. Dans un savant mélange de suspens, les enquêtes de Andrea Cort nous permettent de cerner un personnage loin d’un Sherlock Holmes ou de la figure héroïque standard: irritable, misanthrope et calculatrice… Tout nous pousserait à ne pas l’apprécier. Mais l'humanité qu'elle représente au quotidien ne vaut pourtant pas mieux, et les questionnements permanents de cette enquêtrice cynique et froide nous permettront d'ailleurs de mieux comprendre les rouages de cette société aux multiples visages. En effet, si l'humanité dépeinte par Troy Castro a su explorer et conquérir l'espace, elle reste pétrie de mauvaises intentions et cannibalisée par un capitalisme sauvage. Pire encore, la confédération homsap, censée réunir l'humanité entière en une seule voix, n'est qu'une vaine illusion masquant l'incapacité des races sentientes à se mettre d'accord sur un sujet. L'auteur offre donc une mise en bouche conséquente, dans un univers riche en réflexions sur l'altérité, nos ambitions en tant qu’espèce sentiente et ce qui définit la notion même d’espèce. Dépaysant de par les mondes que visite Cort, cette saga met avant tout l’accent sur les rencontres avec d’autres cultures aux antipodes de la nôtre, donnant le plus souvent du fil à retordre à notre protagoniste. Un polar spatial divertissant, intriguant , parfois déprimant, mais surtout addictif, servi par la fine plume de l'auteur capable de dialogues introspectif savoureux comme de scènes d'action dynamiques, Emissaires des Morts témoigne d'une maîtrise absolu des codes du polar et du space-opéra pour un cocktail détonnant. Affaire à suivre avec le tome 2.
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