Anatomie d'un rapport de Luc Moullet et Antonietta Pizzorno. Du bon usage cinématographique du MLF et du porno

Par : Claudine Le Pallec Marand

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  • Nombre de pages125
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions12,0 cm × 17,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-87340-389-8
  • EAN9782873403898
  • Date de parution10/10/2016
  • CollectionCôté films
  • ÉditeurYellow Now

Résumé

L'expression "film-culte" n'a pas de sens bien déterminé. Toutefois, elle évoque souvent de nombreux spectateurs, soit au moment de la sortie en salle ou lors de redécouvertes ultérieures. Peut-être devrait-on plus strictement la réserver aux films qui offrent un tableau vivant de leur époque et des interrogations toujours vivaces pour les temps à venir. Sorte de douloureuse comédie de libération hétérosexuelle, Anatomie d'un rapport offre cela, et plus encore : un couple mythique, tel le modèle d'un Beauvoir-Sartre de cinéma, une preuve que cet art est un instrument de savoir qui n'a pas même besoin d'utiliser le genre sérieux, et, pour celles et ceux de part et d'autre de l'écran qui l'ont fabriqué et l'ont vu, l'an 01 d'un type nouveau de film basé sur une idée saugrenue, soit filmer le(s) sexe(s) sans érotisme.
De quoi s'agit-il ? Deux inconnus (jamais nommés dans le film) se retrouvent dans un lit sans parvenir à se satisfaire de cette situation. Comble de la déception ou de l'humour, on peut se demander en tout cas si les amants hétérosexuels des années 1970 ont bien failli désespérer de l'amour physique. D'où l'idée de revenir à ce film de 1976 pour lui-même mais aussi pour mieux comprendre une histoire collective, et suivre pas à pas la pédagogie cinématographique et sexuelle impulsée par le réalisateur le plus burlesque de la Nouvelle Vague, Luc Moullet, lui-même bousculé par sa compagne féministe Antonietta Pizzorno.
L'expression "film-culte" n'a pas de sens bien déterminé. Toutefois, elle évoque souvent de nombreux spectateurs, soit au moment de la sortie en salle ou lors de redécouvertes ultérieures. Peut-être devrait-on plus strictement la réserver aux films qui offrent un tableau vivant de leur époque et des interrogations toujours vivaces pour les temps à venir. Sorte de douloureuse comédie de libération hétérosexuelle, Anatomie d'un rapport offre cela, et plus encore : un couple mythique, tel le modèle d'un Beauvoir-Sartre de cinéma, une preuve que cet art est un instrument de savoir qui n'a pas même besoin d'utiliser le genre sérieux, et, pour celles et ceux de part et d'autre de l'écran qui l'ont fabriqué et l'ont vu, l'an 01 d'un type nouveau de film basé sur une idée saugrenue, soit filmer le(s) sexe(s) sans érotisme.
De quoi s'agit-il ? Deux inconnus (jamais nommés dans le film) se retrouvent dans un lit sans parvenir à se satisfaire de cette situation. Comble de la déception ou de l'humour, on peut se demander en tout cas si les amants hétérosexuels des années 1970 ont bien failli désespérer de l'amour physique. D'où l'idée de revenir à ce film de 1976 pour lui-même mais aussi pour mieux comprendre une histoire collective, et suivre pas à pas la pédagogie cinématographique et sexuelle impulsée par le réalisateur le plus burlesque de la Nouvelle Vague, Luc Moullet, lui-même bousculé par sa compagne féministe Antonietta Pizzorno.