Amphitryon 38. Amphitryon 39. Suite De Amphitryon 38 - Poche

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Jean-Pierre Giraudoux et Jean Giraudoux - Amphitryon 38. Amphitryon 39. Suite De Amphitryon 38.
Dans Amphitryon 38 (1929), Giraudoux réinterprétait avec grâce la légende antique, imaginant une Alcmène éprise de son mari et dédaignant l'immortalité... Lire la suite
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Résumé

Dans Amphitryon 38 (1929), Giraudoux réinterprétait avec grâce la légende antique, imaginant une Alcmène éprise de son mari et dédaignant l'immortalité que lui offre Jupiter, puisque la mort est précisément "l'enjeu de la vie". Son fils Jean-Pierre Giraudoux, fondateur en Limousin du "Théâtre des Jean et des Pierre", a écrit pour deux actrices jumelles cette trente-neuvième version du mythe, souriante et pleine de rebondissements. C'est cette fois-ci Junon qui convoite le mortel Amphitryon. Mais c'est finalement vers Alcmène que l'entraînera une force irrésistible; et cette union très pure des deux femmes va provoquer un bouleversement sur l'Olympe. Jupiter, créateur d'un monde de violence, d'instinct, de folie, sera détrôné par une révolution qui, nous dit l'auteur, "se trouve -ni à gauche, ni à droite- dans le cœur comme dans l'esprit de l'homme d'aujourd'hui".

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/02/1994
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-253-09796-9
  • EAN
    9782253097969
  • Format
    Poche
  • Nb. de pages
    187 pages
  • Poids
    0.105 Kg
  • Dimensions
    11,1 cm × 16,6 cm × 1,3 cm

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À propos des auteurs

Jean Giraudoux est né à Bellac en 1882, mort à Paris en 1944. Elève de l'Ecole Normale Supérieure (1903) il voyagea en Allemagne et aux Etats-Unis, puis entra dans la diplomatie et devint au ministère des Affaires étrangères, chef du service des Œuvres françaises à l'étranger. Il publia d'abord un roman, L'Ecole des Indifférents (1911) et un recueil de nouvelles: Provinciales (1973). De la guerre faite en Alsace, des Dardanelles et de ses missions en Amérique, il rapporte Retour d'Alsace (1917) qu'on retrouve dans Lectures pour une ombre (1917) et Amica America (1919). Puis viennent les œuvres caractéristiques: Simon le pathétique (1921), Siegfried et le Limousin (1922) où se déploie le plus brillamment la singulière originalité de son talent. Ajoutons: Elpénore, recueil de contes en marge de l'Odyssée (1919), Juliette au pays des hommes (1924), Bella (1926) roman à clefs plein d'allusions politiques et Eglantine (1927) qui en est la suite; Le Sport (1928) et des ouvrages posthumes: De pleins pouvoirs à sans pouvoirs, La Française et La France (1950), Les Contes du matin (1952). De son roman Siegfried et le Limousin, il a tiré une pièce assez différente et qui a obtenu un très vif succès (1928). A partir de 1930, le théâtre absorbe toute son activité, il donne successivement: Judith (1931), Intermezzo (1933), Tessa (1934) adaptation dramatique d'un roman de Margaret Kennedy; La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), Electre (1937), Amphitryon 38 (1938), Ondine (1939), Sodome et Gomorrhe (1943). Ses trois dernières pièces, La Folle de Chaillot, L'Apollon de Bellac et Pour Lucrèce, ont été jouées après sa mort, en 1945, 1947 et 1953. L'immense succès qui couronna toutes ses œuvres était mérité; par la richesse de son invention dramatique, par sa fantaisie, qui n'exclut pas l'émotion, Giraudoux s'est révélé un des plus grands dramaturges français de l'entre-deux-guerres; il a exercé une influence étendue par l'originalité de son style. Pénétré de toutes sortes d'influences étrangères: allemande, anglo-saxonne, japonaise, porté naturellement vers l'exotisme, il est Français par l'esprit. Son charme vient du mélange de cet esprit et d'une poésie toujours renouvelée et inattendue. Jean-Pierre Giraudoux, fils de Jean Giraudoux, est né à Paris, rue Dareau, peu après la première guerre mondiale. Après des études secondaires, à l'école alsacienne, au lycée Henri-IV et au lycée français de Londres, il a été pendant un an étudiant en philosophie et en allemand à New College, Oxford. Quelques mois avant la guerre de 1939, il séjourne à Berlin. Au début du conflit, il fonde le Centre danubien dont le but était d'unir les forces encore libres d'Autriche, de Hongrie et de Tchécoslovaquie, face à la menace germano-russe. Mobilisé en juin 1940, il quitte la France, rallie le général de Gaulle et les Forces Navales Françaises Libres. Affecté dans le Pacifique puis dans l'Atlantique Sud, il devient, au début de 1945, enseigne de vaisseau et aide de camp au cabinet du général de Gaulle. Elu dans l'Allier membre de l'Assemblée nationale constituante, il est en 1945 l'un des deux plus jeunes députés de France. Après le départ du premier président du Gouvernement provisoire, en janvier 1946, sa fidélité lui vaut d'être battu aux élections de novembre de la même année. Alors et alors seulement il se consacre à l'écriture. En 1965, Un Prince (tragédie) marque sa rupture avec de Gaulle dont, condamnant la forme plutôt que le fond de sa politique algérienne, il sera un farouche adversaire que la mort apaisera. Conseiller de Pierre Messmer pour les affaires concernant les îles de la France et d'outre-mer, Jean-Pierre Giraudoux, en 1973, a puissamment et romantiquement contribué, contre " le conformisme historique ", à ce que le territoire de Mayotte demeure terre française, ce qu'il considère comme son principal titre de gloire. Spécialiste des problèmes d'urbanisme, son action dans ce domaine a été peu décisive mais il a restauré plusieurs maisons d'importance historique. En 1979, il a réalisé le vœu d'Alphonse Allais et, fondant l'agreste Théâtre des Jean et des Pierre au château de Mercastel, non loin de Forges-les-Eaux, il a solidement établi la ville à la campagne. Depuis 1986, le T.J.P. s'est installé sur une colline, face à Turenne, capitale de la vicomté de Turenne, dans le Limousin ancestral. Bien qu'homme de méditation, Jean-Pierre Giraudoux parle sept langues: l'anglais, l'allemand, l'italien, l'espagnol, le russe, le portugais et le français. Fondateur du prix Médicis, il ne s'est cependant livré que tardivement à ce " vice impuni, la lecture ".

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