Amours pragmatiques. Familles, migrations et sexualité au Cap-Vert aujourd'hui
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- Nombre de pages455
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.735 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
- ISBN978-2-8111-1937-9
- EAN9782811119379
- Date de parution01/02/2018
- CollectionHommes et Sociétés
- ÉditeurKarthala
- PréfacierClaudio Furtado
Résumé
Pourquoi une famille aussi fluctuante, pour ne pas dire évanescente, voire même insaisissable, que la famille capverdienne pourrait-elle être considérée comme particulièrement bien adaptée aux conditions de ce début de vingt et unième siècle ? Bien avant l'apparition d'Internet, depuis près de cent cinquante ans, confrontée à la migration, cette société insulaire a su apprivoiser la distance qui sépare durablement les membres d'une famille.
Animés d'une énergie contagieuse, ils inventeront progressivement la "famille à distance". Etrange famille où le mariage semble avoir disparu, où les femmes élèvent seules leurs enfants, où des couples vivent longuement séparés et où des enfants sont confiés à des nourrices ! Pourtant un enjeu majeur relie les membres de ces familles : celui de se transmettre le "capital migratoire" considéré comme un bien précieux.
A de rares occasions, vacances, mariages ou funérailles, les membres dispersés de la "famille à distance" se rassemblent. Vécus intensément, ces moments éphémères suscitent les échanges. La famille refait corps : elle se réajuste et transmet des histoires. Les selfies se chargeront ensuite d'en prolonger la mémoire. Treize ans et vingt-sept voyages au Cap-Vert et dans la région de Boston aux Etats-Unis où résident deux cent soixante mille Américains capverdiens furent nécessaires pour reconstituer l'histoire de ces "familles à distance" sur plusieurs générations.
Amours pragmatiques résulte d'une expérience humaine acquise d'une vie partagée avec ces familles. Par des récits détaillés, étayés et parfois poignants, l'auteur invite le lecteur à comprendre les fondements de la société capverdienne et au-delà, il l'introduit à des manières contemporaines de vivre la famille. En filigrane, et en dialogue avec l'anthropologie de la parenté, l'ouvrage interroge à nouveau frais l'énigme que constitue la famille matrifocale.
La société capverdienne est alors décrite comme le fruit d'une histoire qui a institué une société à "alliances confinées et à visites".
Animés d'une énergie contagieuse, ils inventeront progressivement la "famille à distance". Etrange famille où le mariage semble avoir disparu, où les femmes élèvent seules leurs enfants, où des couples vivent longuement séparés et où des enfants sont confiés à des nourrices ! Pourtant un enjeu majeur relie les membres de ces familles : celui de se transmettre le "capital migratoire" considéré comme un bien précieux.
A de rares occasions, vacances, mariages ou funérailles, les membres dispersés de la "famille à distance" se rassemblent. Vécus intensément, ces moments éphémères suscitent les échanges. La famille refait corps : elle se réajuste et transmet des histoires. Les selfies se chargeront ensuite d'en prolonger la mémoire. Treize ans et vingt-sept voyages au Cap-Vert et dans la région de Boston aux Etats-Unis où résident deux cent soixante mille Américains capverdiens furent nécessaires pour reconstituer l'histoire de ces "familles à distance" sur plusieurs générations.
Amours pragmatiques résulte d'une expérience humaine acquise d'une vie partagée avec ces familles. Par des récits détaillés, étayés et parfois poignants, l'auteur invite le lecteur à comprendre les fondements de la société capverdienne et au-delà, il l'introduit à des manières contemporaines de vivre la famille. En filigrane, et en dialogue avec l'anthropologie de la parenté, l'ouvrage interroge à nouveau frais l'énigme que constitue la famille matrifocale.
La société capverdienne est alors décrite comme le fruit d'une histoire qui a institué une société à "alliances confinées et à visites".
Pourquoi une famille aussi fluctuante, pour ne pas dire évanescente, voire même insaisissable, que la famille capverdienne pourrait-elle être considérée comme particulièrement bien adaptée aux conditions de ce début de vingt et unième siècle ? Bien avant l'apparition d'Internet, depuis près de cent cinquante ans, confrontée à la migration, cette société insulaire a su apprivoiser la distance qui sépare durablement les membres d'une famille.
Animés d'une énergie contagieuse, ils inventeront progressivement la "famille à distance". Etrange famille où le mariage semble avoir disparu, où les femmes élèvent seules leurs enfants, où des couples vivent longuement séparés et où des enfants sont confiés à des nourrices ! Pourtant un enjeu majeur relie les membres de ces familles : celui de se transmettre le "capital migratoire" considéré comme un bien précieux.
A de rares occasions, vacances, mariages ou funérailles, les membres dispersés de la "famille à distance" se rassemblent. Vécus intensément, ces moments éphémères suscitent les échanges. La famille refait corps : elle se réajuste et transmet des histoires. Les selfies se chargeront ensuite d'en prolonger la mémoire. Treize ans et vingt-sept voyages au Cap-Vert et dans la région de Boston aux Etats-Unis où résident deux cent soixante mille Américains capverdiens furent nécessaires pour reconstituer l'histoire de ces "familles à distance" sur plusieurs générations.
Amours pragmatiques résulte d'une expérience humaine acquise d'une vie partagée avec ces familles. Par des récits détaillés, étayés et parfois poignants, l'auteur invite le lecteur à comprendre les fondements de la société capverdienne et au-delà, il l'introduit à des manières contemporaines de vivre la famille. En filigrane, et en dialogue avec l'anthropologie de la parenté, l'ouvrage interroge à nouveau frais l'énigme que constitue la famille matrifocale.
La société capverdienne est alors décrite comme le fruit d'une histoire qui a institué une société à "alliances confinées et à visites".
Animés d'une énergie contagieuse, ils inventeront progressivement la "famille à distance". Etrange famille où le mariage semble avoir disparu, où les femmes élèvent seules leurs enfants, où des couples vivent longuement séparés et où des enfants sont confiés à des nourrices ! Pourtant un enjeu majeur relie les membres de ces familles : celui de se transmettre le "capital migratoire" considéré comme un bien précieux.
A de rares occasions, vacances, mariages ou funérailles, les membres dispersés de la "famille à distance" se rassemblent. Vécus intensément, ces moments éphémères suscitent les échanges. La famille refait corps : elle se réajuste et transmet des histoires. Les selfies se chargeront ensuite d'en prolonger la mémoire. Treize ans et vingt-sept voyages au Cap-Vert et dans la région de Boston aux Etats-Unis où résident deux cent soixante mille Américains capverdiens furent nécessaires pour reconstituer l'histoire de ces "familles à distance" sur plusieurs générations.
Amours pragmatiques résulte d'une expérience humaine acquise d'une vie partagée avec ces familles. Par des récits détaillés, étayés et parfois poignants, l'auteur invite le lecteur à comprendre les fondements de la société capverdienne et au-delà, il l'introduit à des manières contemporaines de vivre la famille. En filigrane, et en dialogue avec l'anthropologie de la parenté, l'ouvrage interroge à nouveau frais l'énigme que constitue la famille matrifocale.
La société capverdienne est alors décrite comme le fruit d'une histoire qui a institué une société à "alliances confinées et à visites".