Amour tragique en pays rochefortais - Grand Format

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Jannick Weber-Denéchaud - Amour tragique en pays rochefortais.
Rochefort est une commune chargée d'Histoire et d'histoires... Les gens du peuple ont leurs petits secrets... Aussi, lorsque Georges prend possession... Lire la suite
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Résumé

Rochefort est une commune chargée d'Histoire et d'histoires... Les gens du peuple ont leurs petits secrets... Aussi, lorsque Georges prend possession d'une petite maison au Vergeroux, il est loin de se douter qu'à défaut de planter un arbre, il va déterrer un drame vieux de plus soixante ans ! Pour le major Masselin et ses enquêteurs, la tâche sera dure et ingrate : mener une enquête jusqu'à découvrir les coupables et savoir qu'ils ne pourront pas être jugés, terrible cas de conscience qui les bouleverse au fur et à mesure du récit qu'ils entendent de la bouche de certains survivants ! Plongez au coeur de cette aventure, pigmentée deci-delà d'anecdotes croustillantes du quotidien du gendarme, et lorsque vous prendrez la pelle au printemps, attention à ce que vous pourriez découvrir au fond du jardin !

Caractéristiques

  • Date de parution
    15/09/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-36344-004-4
  • EAN
    9782363440044
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    230 pages
  • Poids
    0.314 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 21,0 cm × 1,2 cm

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L'éditeur en parle

Il aimait le travail bien fait et la présence de cet aménagement inutile l'agaçait. La pelle et la pioche entrèrent en action avec force et vigueur. Michel souhaitait conclure cette affaire dont la réalisation s'avérait plus compliquée et longue que prévu. Au bout d'une demi-heure, la terre enlevée laissa effectivement apparaître d'autres pavés. Y compris ceux déjà retirés, il en restait une certaine quantité qui semblait collée au sol argileux.
Georges alla chercher une barre à mine et un burin qu'il tendit à Michel. Ce dernier se jeta à corps perdu dans ce qui, pour lui, devenait un problème personnel. Enfin, les premiers blocs restants se décollèrent de la terre et Michel jura à s'emporter le gosier. — Tonnerre de Brest, qui est le chef ? s'écria-t-il. — As ‘tu fini d'jucher d'mêm ? lui dit son père. Les autres pierres taillées furent plus faciles à extraire et, fort satisfait de son travail, Michel s'apprêtait à remonter lorsque son pied s'enfonça.
En le retirant, un morceau de toile en plastique s'accrocha à sa chaussure droite. Il se baissa et en aperçut un autre. Il tira vivement dessus, par simple curiosité. Il appela son père qui buvait tranquillement une bière en attendant la fin des opérations. — Papa, viens voir, il y a encore un chien d'enterré, c'est un vrai cimetière, où je ne m'y connais pas ! Georges, un peu agacé, n'avait pas l'intention de jouer les fossoyeurs mais l'insistance de son fils l'obligea à descendre dans ce trou qui, au départ, ne mesurait que quarante centimètres de long et maintenant, atteignait près d'un mètre soixante.
Il marmonna : — Ces drôles, tous d'même, pouviant pas faire simple ! Même s'il avait conservé une bonne forme physique, sauter dans cette fosse ne l'enchantait pas et il prit certaines précautions, pour s'éviter une luxation. Il atterrit dans le fond en douceur et se retrouva collé au dos de Michel. — On dirait une toile cirée, je vois des petites fleurs de différentes couleurs. Tirons dessus, on verra bien ! Au fur et à mesure, la nappe sortait de la terre et parfois se déchirait.
Les deux hommes commençaient à suer et l'odeur de la terre humide leur collait à la peau. — Eh bien dis donc, la bestiole était bien emballée, il y a encore une sorte de sac. Si ça continue, on va passer notre temps à larguer les cadavres de chiens dans les bois ! — Si on z'ou laissian ! suggéra Georges, peu enclin à recommencer le même manège que la veille, après tout, o fé ren ! Son fils ne semblait pas entendre et continuait de tirer sur la bâche en plastique et, subitement, il s'écria : — P'pa, regarde ! ...
— Quoi encore ? maugréa Georges. — Une main ! ... Et il se retourna pour vomir, laissant son père complètement éberlué. Quelques minutes s'écoulèrent avant que les hommes ne soient en mesure de reprendre leurs esprits. — Faut sortir de là et appeler les flics ! déclara Michel. — On n'a pas fini d'être enquiquinés ! répondit son père qui, subitement, retrouvait l'usage de la langue française. Il n'avait effectivement pas tort.
Après avoir ôté leurs équipements de jardiniers, les deux hommes rentrèrent dans la maison et s'accordèrent un moment de répit avant de téléphoner. Un petit Cognac leur redonnerait du courage ! Michel appela le 17 et expliqua brièvement la situation : — Ne touchez plus à rien, on arrive ! fit son interlocuteur. — Et le saule qui n'est toujours pas planté ! se plaignit Georges...

À propos de l'auteur

Biographie de Jannick Weber-Denéchaud

L'auteure saintongeaise vit à Saint-Porchaire en Charente Maritime. Secrétaire Générale de Mairie en retraite, atteinte d'une dégénérescence de la rétine, elle consacre son temps à l'écriture (avec un matériel adapté) et à l'enregistrement audio de livres pour la Bibliothèque Sonore Départementale. Vice-présidente de l'association Edi'lybris, elle s'attache à faire connaitre au plus grand nombre les avantages proposés par Edi'lybris.

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