Assurance-maladie universelle, retraites généralisées et solidaires, allocations familiales, médecine du travail, loi sur les accidents du travail, comités d'entreprise, fin de la discrimination légale des salaires des femmes... Tel est l'héritage ministériel, en quelques mois de 1945-1946, d'Ambroise Croizat (1901-1951). En 150 ans de République, aucun ministre du Travail n'a un tel bilan. Et ce ministre, syndicaliste CGT, communiste, il était...
ouvrier ! Oeuvre collective, impulsée par le Conseil national de la Résistance (CNR), notre Sécurité sociale fut conçue par le haut fonctionnaire Pierre Laroque, défendue et portée par la CGT, et mise en place par Croizat. Son ministère fut la rencontre entre un syndicalisme et une administration également visionnaires, pour bâtir une institution sociale dont le budget deviendra supérieur à celui de l'Etat.
Avec comme principe originel de solidarité : les besoins d'abord, le financement devant s'y adapter. Pas l'inverse. Un temps oublié, Croizat connaît depuis quelques années un renouveau mémoriel, que cette biographie aux accents humains vient étoffer avec des lettres, des notes, des photos et d'autres documents inédits, avant et pendant sa période de ministre. Gardien de cette mémoire et des archives familiales, son petit-fils Pierre Caillaud-Croizat, fil rouge du livre, s'efforce de partager avec toutes et tous cet "héritage qui nous est commun", et donc son aïeul : un "grand-père universel".
Une biographie tout public, à lire de 15 à 115 ans (que vous atteindrez grâce à la Sécu ! ).
Assurance-maladie universelle, retraites généralisées et solidaires, allocations familiales, médecine du travail, loi sur les accidents du travail, comités d'entreprise, fin de la discrimination légale des salaires des femmes... Tel est l'héritage ministériel, en quelques mois de 1945-1946, d'Ambroise Croizat (1901-1951). En 150 ans de République, aucun ministre du Travail n'a un tel bilan. Et ce ministre, syndicaliste CGT, communiste, il était...
ouvrier ! Oeuvre collective, impulsée par le Conseil national de la Résistance (CNR), notre Sécurité sociale fut conçue par le haut fonctionnaire Pierre Laroque, défendue et portée par la CGT, et mise en place par Croizat. Son ministère fut la rencontre entre un syndicalisme et une administration également visionnaires, pour bâtir une institution sociale dont le budget deviendra supérieur à celui de l'Etat.
Avec comme principe originel de solidarité : les besoins d'abord, le financement devant s'y adapter. Pas l'inverse. Un temps oublié, Croizat connaît depuis quelques années un renouveau mémoriel, que cette biographie aux accents humains vient étoffer avec des lettres, des notes, des photos et d'autres documents inédits, avant et pendant sa période de ministre. Gardien de cette mémoire et des archives familiales, son petit-fils Pierre Caillaud-Croizat, fil rouge du livre, s'efforce de partager avec toutes et tous cet "héritage qui nous est commun", et donc son aïeul : un "grand-père universel".
Une biographie tout public, à lire de 15 à 115 ans (que vous atteindrez grâce à la Sécu ! ).