Ambassadeur en Israël, juillet 1986-août 1991
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- Nombre de pages479
- PrésentationBroché
- Poids0.42 kg
- Dimensions12,7 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
- ISBN2-220-04454-8
- EAN9782220044545
- Date de parution20/04/1999
- Collectionmidrash
- ÉditeurDDB
Résumé
À partir du second septennat de François Mitterrand, la déception des Israéliens fut à la mesure de l'attente qu'ils avaient placée dans ce président, dont les premières positions sur le Proche-Orient tranchaient avec celles de ses prédécesseurs. Défense opiniâtre d'un projet de conférence internationale que seuls soutenaient une URSS en voie de décomposition et des Arabes hostiles à l'Etat hébreu, réception de Yasser Arafat à Paris, attitude ambiguë pendant la crise du Golfe et lien établi entre l'occupation du Koweit par l'Irak et celle des territoires palestiniens par Israël entraînèrent une succession de crises entre Paris et Jérusalem, capitale toujours méconnue. A la tête de l'ambassade de France pendant la période 1986-1991, Alain Pierret voit se succéder visites amicales et rencontres chaleureuses. Elles entretiennent l'illusion de rapports confiants que démentent ses contacts dans les milieux politiques, économiques, journalistiques. Conforté par une vaste expérience acquise sur le terrain, le regard qu'il porte sur les relations franco-israéliennes fait ressortir ce décalage entre une apparence flatteuse et une réalité moins édifiante.
À partir du second septennat de François Mitterrand, la déception des Israéliens fut à la mesure de l'attente qu'ils avaient placée dans ce président, dont les premières positions sur le Proche-Orient tranchaient avec celles de ses prédécesseurs. Défense opiniâtre d'un projet de conférence internationale que seuls soutenaient une URSS en voie de décomposition et des Arabes hostiles à l'Etat hébreu, réception de Yasser Arafat à Paris, attitude ambiguë pendant la crise du Golfe et lien établi entre l'occupation du Koweit par l'Irak et celle des territoires palestiniens par Israël entraînèrent une succession de crises entre Paris et Jérusalem, capitale toujours méconnue. A la tête de l'ambassade de France pendant la période 1986-1991, Alain Pierret voit se succéder visites amicales et rencontres chaleureuses. Elles entretiennent l'illusion de rapports confiants que démentent ses contacts dans les milieux politiques, économiques, journalistiques. Conforté par une vaste expérience acquise sur le terrain, le regard qu'il porte sur les relations franco-israéliennes fait ressortir ce décalage entre une apparence flatteuse et une réalité moins édifiante.