Pourquoi cet homme, le père du narrateur, refusait-il de pratiquer sa langue de naissance, le hongrois, celle de ses aïeux décimés pendant la Shoah ? Pourquoi son fils, né en France, pense-t-il que son père aurait dû lui apprendre cette tangue ? La parlant, il aurait pu l'émouvoir, l'interroger sur ses silences, sur son incapacité à évoquer autre chose que ce bon temps de naguère, les joyeuses années de lycée à Budapest ? C'est grâce à sa tante Lenke, la seule autre rescapée de la famille, que le jeune homme va pouvoir découvrir ce qui est arrivé aux siens et que son père taisait de manière irréductible.
Pourquoi cet homme, le père du narrateur, refusait-il de pratiquer sa langue de naissance, le hongrois, celle de ses aïeux décimés pendant la Shoah ? Pourquoi son fils, né en France, pense-t-il que son père aurait dû lui apprendre cette tangue ? La parlant, il aurait pu l'émouvoir, l'interroger sur ses silences, sur son incapacité à évoquer autre chose que ce bon temps de naguère, les joyeuses années de lycée à Budapest ? C'est grâce à sa tante Lenke, la seule autre rescapée de la famille, que le jeune homme va pouvoir découvrir ce qui est arrivé aux siens et que son père taisait de manière irréductible.