Alfred Schutz et le projet d'une sociologie phénoménologique
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- Nombre de pages127
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.105 kg
- Dimensions11,5 cm × 17,5 cm × 0,8 cm
- ISBN2-13-053587-9
- EAN9782130535874
- Date de parution02/12/2003
- CollectionPhilosophies
- ÉditeurPUF
Résumé
L'opinion dominante pose aujourd'hui le fait de la
rupture entre la philosophie et les sciences sociales comme
si celles-ci appartenaient à deux mondes distincts. C'est là
oublier l'inspiration philosophique de la genèse des sciences sociales et sous-estimer l'importance des tentatives de confrontation entre la philosophie et le discours positif des sciences sociales. La phénoménologie a été le lieu privilégié des tentatives de dialogue voire de mise en évidence de la convergence profonde des approches philosophiques et sociologiques.
Pourtant, seul Alfred Schutz, à la fois disciple de Husserl et de Weber, a spécifiquement consacré son propos à la question d'un possible rapprochement entre philosophie et sociologie. C'est autour de cette œuvre originale longtemps restée confidentielle hors des États-Unis que s'est nouée une des plus intéressantes critiques de la rupture disciplinaire qui prétend définitivement isoler la philosophie des sciences sociales.
Au-delà de l'idéal irénique et toujours un peu superficiel consistant à simplement établir un dialogue entre la sociologie et la philosophie ou à en condenser les acquis en un savoir tiers, l'épistémologie schutzienne respecte la logique propre des sciences sociales et de la phénoménologie afin d'en éclairer les limites et les contradictions. Entre une sociologie pure et une phénoménologie transcendantale se découvre alors l'espace d'une possible convergence qui exprime l'unité de signification latente à chacun de ces savoirs.
Pourtant, seul Alfred Schutz, à la fois disciple de Husserl et de Weber, a spécifiquement consacré son propos à la question d'un possible rapprochement entre philosophie et sociologie. C'est autour de cette œuvre originale longtemps restée confidentielle hors des États-Unis que s'est nouée une des plus intéressantes critiques de la rupture disciplinaire qui prétend définitivement isoler la philosophie des sciences sociales.
Au-delà de l'idéal irénique et toujours un peu superficiel consistant à simplement établir un dialogue entre la sociologie et la philosophie ou à en condenser les acquis en un savoir tiers, l'épistémologie schutzienne respecte la logique propre des sciences sociales et de la phénoménologie afin d'en éclairer les limites et les contradictions. Entre une sociologie pure et une phénoménologie transcendantale se découvre alors l'espace d'une possible convergence qui exprime l'unité de signification latente à chacun de ces savoirs.
L'opinion dominante pose aujourd'hui le fait de la
rupture entre la philosophie et les sciences sociales comme
si celles-ci appartenaient à deux mondes distincts. C'est là
oublier l'inspiration philosophique de la genèse des sciences sociales et sous-estimer l'importance des tentatives de confrontation entre la philosophie et le discours positif des sciences sociales. La phénoménologie a été le lieu privilégié des tentatives de dialogue voire de mise en évidence de la convergence profonde des approches philosophiques et sociologiques.
Pourtant, seul Alfred Schutz, à la fois disciple de Husserl et de Weber, a spécifiquement consacré son propos à la question d'un possible rapprochement entre philosophie et sociologie. C'est autour de cette œuvre originale longtemps restée confidentielle hors des États-Unis que s'est nouée une des plus intéressantes critiques de la rupture disciplinaire qui prétend définitivement isoler la philosophie des sciences sociales.
Au-delà de l'idéal irénique et toujours un peu superficiel consistant à simplement établir un dialogue entre la sociologie et la philosophie ou à en condenser les acquis en un savoir tiers, l'épistémologie schutzienne respecte la logique propre des sciences sociales et de la phénoménologie afin d'en éclairer les limites et les contradictions. Entre une sociologie pure et une phénoménologie transcendantale se découvre alors l'espace d'une possible convergence qui exprime l'unité de signification latente à chacun de ces savoirs.
Pourtant, seul Alfred Schutz, à la fois disciple de Husserl et de Weber, a spécifiquement consacré son propos à la question d'un possible rapprochement entre philosophie et sociologie. C'est autour de cette œuvre originale longtemps restée confidentielle hors des États-Unis que s'est nouée une des plus intéressantes critiques de la rupture disciplinaire qui prétend définitivement isoler la philosophie des sciences sociales.
Au-delà de l'idéal irénique et toujours un peu superficiel consistant à simplement établir un dialogue entre la sociologie et la philosophie ou à en condenser les acquis en un savoir tiers, l'épistémologie schutzienne respecte la logique propre des sciences sociales et de la phénoménologie afin d'en éclairer les limites et les contradictions. Entre une sociologie pure et une phénoménologie transcendantale se découvre alors l'espace d'une possible convergence qui exprime l'unité de signification latente à chacun de ces savoirs.