Alfred K. Zouave et communard - Suivi des carnets intimes de Marie et de Pauline - Grand Format

Nantes, décembre 1867. Un adolescent de juste seize ans de famille bourgeoise, catholique et royaliste, part à Rome. Zouave pontifical, il défendra le Saint-siège assiégé par les garibaldiens. Libéré en 1870, il s'engage pour sauver Louis-Napoléon, assiégé à Sedan. Repli sur Paris encerclé par les Prussiens. Puis vient l'ordre de Thiers de marcher sur les révoltés de la Commune. Avec d'autres, Alfred Kervadec, soldat du 113e de ligne, qui a défendu l'Empereur à Sedan, puis la République avec les généraux Ducrot et Vinoy, mettra son " chassepot " crosse en l'air et bien qu'ayant juré de ne plus porter d'arme, sera de cette épopée aussi terrible que romantique : la Commune de Paris. Son parcours est jalonné par deux grandes amitiés : Giovanni, jeune noble italien et Vera, la journaliste, qui s'est engagée dans les idéaux de la Commune. Quelques lettres du soldat sont parvenues jusqu'à nous, le livret de zouave pontifical et quelques médailles... bien maigre pour reconstituer l'histoire d'Alfred Kervadec. Heureusement, ses deux jeunes sœurs, Marie et Pauline, écrivent leur carnet intime, précieux documents où elles relatent les tribulations de leur grand frère. Ces " cahiers ", le tiers de l'ouvrage, sont livrés au lecteur dans leur version authentique. Ils contribuent à conforter notre connaissance de la vie de la capitale bretonne entre 1867 et 1874. Tous les Nantais s'y retrouveront avec émotion. Dans Les ailes et le sang, (Cheminement 1966) Yves Lainé - aussi connu pour ses ouvrages économiques - nous a passionnés par l'histoire de son oncle Yves et de ses frères pendant la Grande guerre. Il y a montré un réel talent pour nous faire entrer dans l'histoire d'un lieu et d'une époque par le biais d'une famille bretonne bien réelle. Celle-ci lui a laissé d'autres belles archives. L'auteur nantais retrouve ici la trace de son oncle dont le court destin fut peu commun.