Alfred Dreyfus en détention à l'île de Ré. 18 janvier - 21 février 1895

Par : Jeanne Bernard-Grit
    • Nombre de pages141
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.535 kg
    • Dimensions22,0 cm × 24,5 cm × 1,0 cm
    • ISBN978-2-36199-553-9
    • EAN9782361995539
    • Date de parution15/06/2017
    • ÉditeurCoédition Le Croît Vif/Les Indes...
    • PréfacierLouis-Gilles Pairault
    • ContributeurJean-Marie Digout

    Résumé

    "Vers les ii heures, le condamné a eu un mauvais rêve ; Il parlait à haute voix et criait fort pendant 2 ou 3 secondes. Il s'est réveillé et, s'adressant par deux fois aux gardiens de garde, il leur a demandé "j'ai crié n'est-ce pas ?". Alfred Dreyfus est condamné au bagne, pour haute trahison, le 22 décembre 1894. Avant son envoi à l'île du Diable, il est incarcéré à Saint-Martin-de-Ré, isolé dans un quartier spécialement aménagé, surveillé en permanence au travers d'un grillage.
    Chaque jour, le gardien-chef rapporte au directeur les moindres gestes du détenu, ce qu'il a mangé, ses humeurs... Les documents conservés aux Archives départementales de la Charente-Maritime témoignent de l'obsession sécuritaire de l'administration face aux passions que I'"Affaire" déchaîne. Ils sont confrontés avec la presse de l'époque. La parole est aussi donnée à Alfred Dreyfus. Des extraits de Cinq années de ma vie, publié en 1901, donnent aux documents d'archives un éclairage émouvant.
    "Vers les ii heures, le condamné a eu un mauvais rêve ; Il parlait à haute voix et criait fort pendant 2 ou 3 secondes. Il s'est réveillé et, s'adressant par deux fois aux gardiens de garde, il leur a demandé "j'ai crié n'est-ce pas ?". Alfred Dreyfus est condamné au bagne, pour haute trahison, le 22 décembre 1894. Avant son envoi à l'île du Diable, il est incarcéré à Saint-Martin-de-Ré, isolé dans un quartier spécialement aménagé, surveillé en permanence au travers d'un grillage.
    Chaque jour, le gardien-chef rapporte au directeur les moindres gestes du détenu, ce qu'il a mangé, ses humeurs... Les documents conservés aux Archives départementales de la Charente-Maritime témoignent de l'obsession sécuritaire de l'administration face aux passions que I'"Affaire" déchaîne. Ils sont confrontés avec la presse de l'époque. La parole est aussi donnée à Alfred Dreyfus. Des extraits de Cinq années de ma vie, publié en 1901, donnent aux documents d'archives un éclairage émouvant.