La nationalisation du canal de Suez par le président Nasser, en 1956, sonna le glas du cosmopolitisme avec l'expulsion des Français, des Anglais et des Juifs. A la suite des autres nationalisations accélérées des années 60, la saignée de l'Alexandrie cosmopolite ne s'arrêta plus. Vague après vague, Maltais, Italiens, Arméniens, Grecs, Libanais, Syriens, Coptes... cherchèrent et trouvèrent refuge ailleurs. Peu à peu, Alexandrie la cosmopolite cessa d'exister... La cité du Macédonien qui rêvait de marier l'Orient et l'Occident n'est plus désormais qu'un mythe, " la capitale de la mémoire ". Restent ces épitaphes inscrites en arabe, en hébreu, en français, en anglais, en grec, dans toutes les langues d'Orient et d'Occident, sur les tombes de nos aïeux dans les cimetières de Chatby. Reste la mémoire des pierres et des lieux. Reste l'écrit. Reste le miel des souvenirs. Reste la nostalgie.
La nationalisation du canal de Suez par le président Nasser, en 1956, sonna le glas du cosmopolitisme avec l'expulsion des Français, des Anglais et des Juifs. A la suite des autres nationalisations accélérées des années 60, la saignée de l'Alexandrie cosmopolite ne s'arrêta plus. Vague après vague, Maltais, Italiens, Arméniens, Grecs, Libanais, Syriens, Coptes... cherchèrent et trouvèrent refuge ailleurs. Peu à peu, Alexandrie la cosmopolite cessa d'exister... La cité du Macédonien qui rêvait de marier l'Orient et l'Occident n'est plus désormais qu'un mythe, " la capitale de la mémoire ". Restent ces épitaphes inscrites en arabe, en hébreu, en français, en anglais, en grec, dans toutes les langues d'Orient et d'Occident, sur les tombes de nos aïeux dans les cimetières de Chatby. Reste la mémoire des pierres et des lieux. Reste l'écrit. Reste le miel des souvenirs. Reste la nostalgie.