Alexandre Dargomijski et la vie musicale en Russie au XIXème siècle.. Vers l'affirmation d'une école nationale avec la Roussalka (1856)

Par : Walter Zidaric

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  • Nombre de pages290
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7475-4195-9
  • EAN9782747541954
  • Date de parution17/05/2003
  • CollectionUnivers musical
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierDanièle Pistone

Résumé

Né la même année que Verdi et Wagner, Dargomijski (1813-1868) n'a malheureusement pas connu la même célébrité que ces deux monstres sacrés de l'opéra. Et pourtant il partage avec eux des traits communs : tous les trois travaillèrent, entre autres, à la même période au renouvellement de l'opéra, en particulier au lien entre la parole et la musique. Cet ouvrage retrace la vie et la carrière du compositeur à une époque de profondes transformations pour la société russe. Sous le règne de Nicolas 1er, d'abord, il fut partie prenante du combat mené par les artistes russes pour l'épanouissement d'une musique nationale, entravé par la censure tsariste, le snobisme malveillant des aristocrates et l'hégémonie des modèles occidentaux. Le climat d'ouverture qui caractérisa, ensuite, le règne d'Alexandre II permit l'éclosion d'une culture musicale nationale qui joua un rôle de premier plan dans la société russe et devint, de plus en plus, un terrain de combat idéologique contre l'ingérence étrangère. C'est dans ce contexte qu'eut lieu la création de La Roussalka, troisième opéra national après ceux de Glinka, œuvre emblématique de cette époque, inspirée de Pouchkine et dont le compositeur fut aussi l'auteur du livret. Grâce à Dargomijskï et à son dernier ouvrage, notamment, Le convive de pierre, la musique et l'opéra russes choisirent sciemment la voie nationale, ce qui fait de ce compositeur une des grandes personnalités artistiques qui ont contribué à l'affirmation d'une école musicale nationale en Russie au milieu du XIXe siècle.
Né la même année que Verdi et Wagner, Dargomijski (1813-1868) n'a malheureusement pas connu la même célébrité que ces deux monstres sacrés de l'opéra. Et pourtant il partage avec eux des traits communs : tous les trois travaillèrent, entre autres, à la même période au renouvellement de l'opéra, en particulier au lien entre la parole et la musique. Cet ouvrage retrace la vie et la carrière du compositeur à une époque de profondes transformations pour la société russe. Sous le règne de Nicolas 1er, d'abord, il fut partie prenante du combat mené par les artistes russes pour l'épanouissement d'une musique nationale, entravé par la censure tsariste, le snobisme malveillant des aristocrates et l'hégémonie des modèles occidentaux. Le climat d'ouverture qui caractérisa, ensuite, le règne d'Alexandre II permit l'éclosion d'une culture musicale nationale qui joua un rôle de premier plan dans la société russe et devint, de plus en plus, un terrain de combat idéologique contre l'ingérence étrangère. C'est dans ce contexte qu'eut lieu la création de La Roussalka, troisième opéra national après ceux de Glinka, œuvre emblématique de cette époque, inspirée de Pouchkine et dont le compositeur fut aussi l'auteur du livret. Grâce à Dargomijskï et à son dernier ouvrage, notamment, Le convive de pierre, la musique et l'opéra russes choisirent sciemment la voie nationale, ce qui fait de ce compositeur une des grandes personnalités artistiques qui ont contribué à l'affirmation d'une école musicale nationale en Russie au milieu du XIXe siècle.
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