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La planète Aldebaran est coupée de tout contact avec la terre depuis un siècle. Les habitants d'Arena Blanca, un petit village de pécheurs, y mènent une vie paisible, loin du pouvoir tyrannique exercé par l'église et l'armée. Jusqu'au jour où toutes sortes de signes étranges semblent annoncer une catastrophe. Un énorme poisson des hauts-fonds vient mourir sur la plage, tandis que la mer se vide de ses poissons habituels, avant de se solidifier et d'avaler un bateau.
Et la catastrophe arrive, sous la forme d'un monstre marin qui engloutit le village sous une substance gluante. Ce monstre, qui change de forme et de comportement selon son humeur - généralement mauvaise - intéresse beaucoup de gens : Driss Shediac, un étranger énigmatique qui a essayé de prévenir les habitants, mais personne ne l'a cru. La jolie journaliste Gwendoline Lopes et surtout, l'inquiétant prêtre Loomis dans son dirigeable militaire.
Parmi les rares survivants, Marc et Kim, deux adolescents qui s'entendent comme chien et chat, décident de partir pour Anatolie, la capitale, et d'y recommencer leur vie à zéro. Pour son premier album en solo, Léo, dessinateur de la série Trent, invente un monde envoûtant et fantastique, plein de mystères, d'embûches et d'amours compliqués, dans le très joli décor d'une planète finalement plus inquiétante que prévu.
Un bon début
Dans un futur proche, Aldebaran est la première colonie humaine hors du système solaire mais tout contact a été perdu avec la Terre depuis un siècle. Les colons s’organisent comme ils peuvent pour survivre. Marc, un jeune pêcheur, vit avec sa famille dans un petit village paisible en rêvant d’une vie un peu moins monotone jusqu’au jour où une catastrophe effroyable l’obligera à quitter sa région et à se diriger vers Anatolie, la capitale. Ce premier volume commence très fort avec un voyage mouvementé qui nous permet de découvrir un monde original gouverné par un régime autoritaire. Ajoutons à cela une bonne dose de mystère et une faune étrange, il n’en faut pas plus pour me satisfaire. Quant aux dessins de Leo, j’aime beaucoup.