Albert Camus et les différents sens du sacré

Par : Adrian Mauricio Garcia Peñaranda
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  • Nombre de pages445
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.667 kg
  • Dimensions15,2 cm × 23,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-204-14689-0
  • EAN9782204146890
  • Date de parution03/11/2022
  • CollectionCerf-Patrimoines
  • ÉditeurCerf
  • PréfacierJean-François Petit

Résumé

La réflexion s'inscrit dans une lecture de l'oeuvre d'Albert Camus à partir d'approches philosophique, chrétienne et littéraire. Cet ouvrage se fonde sur le constat qu'il n'existe pas, chez l'auteur de La Peste, un seul, mais plusieurs sens différents du sacré. Le sacré camusien n'échappe pas à l'ambivalence, proposée par Rudolf Otto, entre tremendum et fascinans. De cette manière, nous pouvons voir que, pour Camus, le sacré peut faire référence à ce qui a une valeur absolue en étant digne de respect et qui peut se manifester sous différentes formes dans la réalité, en désignant la nature, l'homme ou le divin.
Cependant, la nature et l'homme sont, dans leur horizontalité, les lieux du sacré qui ont une importance particulière pour Camus. Si, dans Noces, le désir qu'a l'auteur d'une fusion ou une identité cosmique avec la nature suggère l'existence d'un certain panthéisme, L'Homme révolté laisse entendre un sacré qui se perçoit comme trace dans l'univers de la révolte, où s'opère une inversion : le sacré ne sera plus recherché dans le surnaturel vertical, qui sera rejeté, mais dans l'univers horizontal de la révolte.
Chez Camus, la notion de sacré est connexe à celle de transcendance. De la sorte, la question centrale de notre travail est : comment comprendre le sacré camusien à partir de la tension paradoxale entre transcendance horizontale et transcendance verticale et quelle vérité sur le sacré émerge de cette tension et peut nous aider à mieux répondre à la désacralisation du monde contemporain ?
La réflexion s'inscrit dans une lecture de l'oeuvre d'Albert Camus à partir d'approches philosophique, chrétienne et littéraire. Cet ouvrage se fonde sur le constat qu'il n'existe pas, chez l'auteur de La Peste, un seul, mais plusieurs sens différents du sacré. Le sacré camusien n'échappe pas à l'ambivalence, proposée par Rudolf Otto, entre tremendum et fascinans. De cette manière, nous pouvons voir que, pour Camus, le sacré peut faire référence à ce qui a une valeur absolue en étant digne de respect et qui peut se manifester sous différentes formes dans la réalité, en désignant la nature, l'homme ou le divin.
Cependant, la nature et l'homme sont, dans leur horizontalité, les lieux du sacré qui ont une importance particulière pour Camus. Si, dans Noces, le désir qu'a l'auteur d'une fusion ou une identité cosmique avec la nature suggère l'existence d'un certain panthéisme, L'Homme révolté laisse entendre un sacré qui se perçoit comme trace dans l'univers de la révolte, où s'opère une inversion : le sacré ne sera plus recherché dans le surnaturel vertical, qui sera rejeté, mais dans l'univers horizontal de la révolte.
Chez Camus, la notion de sacré est connexe à celle de transcendance. De la sorte, la question centrale de notre travail est : comment comprendre le sacré camusien à partir de la tension paradoxale entre transcendance horizontale et transcendance verticale et quelle vérité sur le sacré émerge de cette tension et peut nous aider à mieux répondre à la désacralisation du monde contemporain ?