Né à Sète le 30 octobre 1871, Paul Valéry fait la connaissance de Pierre Louÿs et de Gide avec qui il fréquente le salon de Mallarmé. Rédacteur au ministère de la Guerre, puis secrétaire particulier d'un administrateur de l'agence Havas, il accède aux cercles fermés de l'information et de la finance. Elu à l'Académie française en 1925, il est nommé professeur de poétique au Collège de France en 1937. Il meurt le 20 juillet 1945 à Paris où on lui fait des funérailles nationales.
Ainsi parlait Paul Valéry. Dits et maximes de vie
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- Nombre de pages173
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.18 kg
- Dimensions12,2 cm × 18,5 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-84590-312-8
- EAN9782845903128
- Date de parution06/05/2021
- CollectionAinsi parlait
- ÉditeurArfuyen
- CompilateurYves Leclair
Résumé
Le 25 juillet 1945, sur l'esplanade du Trocadéro étaient célébrées les obsèques nationales de Paul Valéry. Deux projecteurs placés au pied de la tour Eiffel dessinaient un gigantesque V dans le ciel, unissant dans un même hommage l'initiale du nom de l'écrivain et la victoire sur l'Allemagne nazie. C'est De Gaulle lui-même qui avait ordonné ces obsèques nationales : les dernières avaient eu lieu en 1885 pour Victor Hugo, qui était aussi homme politique.
" Valéry, soulignait Georges Duhamel dans son discours prononcé ce soir-là au nom de l'Académie française, n'a cessé de nous rendre sensibles les prestiges de l'intelligence souveraine, pour l'honneur et pour le salut de nos sociétés en péril. " Nos sociétés sont aujourd'hui tout autant en péril et nous avons plus que jamais besoin de l'héritage que nous a laissé Valéry. Mais qui lit encore l'oeuvre immense de Valéry : essais, dialogues, aphorismes, poèmes, lettres.
Sans compter les 28000 pages de ses extraordinaires Cahiers... " L'humanité, écrivait-il, s'en tirera comme elle pourra. L'inhumanité a peut-être un bel avenir... " L'inhumanité étend de jour en jour son emprise sur nos vies et Valéry mieux que quiconque peut nous aider à y résister. " La plus grande liberté, écrit-il, naît de la plus grande rigueur. " En notre temps où la vérité semble devenir indémêlable du mensonge, la leçon de Valéry nous est essentielle : " J'ai ressenti et entretenu, note-t-il, à partir de 1892 une haine et un mépris pour les Choses Vagues, et leur ai fait une guerre impitoyable en moi durant toute ma vie.
" Est-il plus belle, plus simple leçon de liberté ?
" Valéry, soulignait Georges Duhamel dans son discours prononcé ce soir-là au nom de l'Académie française, n'a cessé de nous rendre sensibles les prestiges de l'intelligence souveraine, pour l'honneur et pour le salut de nos sociétés en péril. " Nos sociétés sont aujourd'hui tout autant en péril et nous avons plus que jamais besoin de l'héritage que nous a laissé Valéry. Mais qui lit encore l'oeuvre immense de Valéry : essais, dialogues, aphorismes, poèmes, lettres.
Sans compter les 28000 pages de ses extraordinaires Cahiers... " L'humanité, écrivait-il, s'en tirera comme elle pourra. L'inhumanité a peut-être un bel avenir... " L'inhumanité étend de jour en jour son emprise sur nos vies et Valéry mieux que quiconque peut nous aider à y résister. " La plus grande liberté, écrit-il, naît de la plus grande rigueur. " En notre temps où la vérité semble devenir indémêlable du mensonge, la leçon de Valéry nous est essentielle : " J'ai ressenti et entretenu, note-t-il, à partir de 1892 une haine et un mépris pour les Choses Vagues, et leur ai fait une guerre impitoyable en moi durant toute ma vie.
" Est-il plus belle, plus simple leçon de liberté ?
Le 25 juillet 1945, sur l'esplanade du Trocadéro étaient célébrées les obsèques nationales de Paul Valéry. Deux projecteurs placés au pied de la tour Eiffel dessinaient un gigantesque V dans le ciel, unissant dans un même hommage l'initiale du nom de l'écrivain et la victoire sur l'Allemagne nazie. C'est De Gaulle lui-même qui avait ordonné ces obsèques nationales : les dernières avaient eu lieu en 1885 pour Victor Hugo, qui était aussi homme politique.
" Valéry, soulignait Georges Duhamel dans son discours prononcé ce soir-là au nom de l'Académie française, n'a cessé de nous rendre sensibles les prestiges de l'intelligence souveraine, pour l'honneur et pour le salut de nos sociétés en péril. " Nos sociétés sont aujourd'hui tout autant en péril et nous avons plus que jamais besoin de l'héritage que nous a laissé Valéry. Mais qui lit encore l'oeuvre immense de Valéry : essais, dialogues, aphorismes, poèmes, lettres.
Sans compter les 28000 pages de ses extraordinaires Cahiers... " L'humanité, écrivait-il, s'en tirera comme elle pourra. L'inhumanité a peut-être un bel avenir... " L'inhumanité étend de jour en jour son emprise sur nos vies et Valéry mieux que quiconque peut nous aider à y résister. " La plus grande liberté, écrit-il, naît de la plus grande rigueur. " En notre temps où la vérité semble devenir indémêlable du mensonge, la leçon de Valéry nous est essentielle : " J'ai ressenti et entretenu, note-t-il, à partir de 1892 une haine et un mépris pour les Choses Vagues, et leur ai fait une guerre impitoyable en moi durant toute ma vie.
" Est-il plus belle, plus simple leçon de liberté ?
" Valéry, soulignait Georges Duhamel dans son discours prononcé ce soir-là au nom de l'Académie française, n'a cessé de nous rendre sensibles les prestiges de l'intelligence souveraine, pour l'honneur et pour le salut de nos sociétés en péril. " Nos sociétés sont aujourd'hui tout autant en péril et nous avons plus que jamais besoin de l'héritage que nous a laissé Valéry. Mais qui lit encore l'oeuvre immense de Valéry : essais, dialogues, aphorismes, poèmes, lettres.
Sans compter les 28000 pages de ses extraordinaires Cahiers... " L'humanité, écrivait-il, s'en tirera comme elle pourra. L'inhumanité a peut-être un bel avenir... " L'inhumanité étend de jour en jour son emprise sur nos vies et Valéry mieux que quiconque peut nous aider à y résister. " La plus grande liberté, écrit-il, naît de la plus grande rigueur. " En notre temps où la vérité semble devenir indémêlable du mensonge, la leçon de Valéry nous est essentielle : " J'ai ressenti et entretenu, note-t-il, à partir de 1892 une haine et un mépris pour les Choses Vagues, et leur ai fait une guerre impitoyable en moi durant toute ma vie.
" Est-il plus belle, plus simple leçon de liberté ?