Ainsi parlait Oscar Wilde

Par : Oscar Wilde

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  • Nombre de pages165
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.173 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-84590-243-5
  • EAN9782845902435
  • Date de parution26/01/2017
  • CollectionAinsi parlait
  • ÉditeurArfuyen
  • Directeur scientifiqueGérard Pfister

Résumé

Les bons mots célèbres de Wilde lui valent une réputation de mondain. C'est l'un de ses masques, il en a bien d'autres : "En art, dit-il, est vérité ce dont le contradictoire est également vrai." A Gide, il conseille de se débarrasser du Je : "En art, voyez-vous, il n'y a pas de première personne." L'artiste est celui qui, prenant le risque d'assumer ses identités multiples, est le plus créatif et le plus vrai : "Je traitai l'Art comme la réalité suprême, et la vie comme une simple modalité de la fiction ; j'éveillai à tel point l'imagination de mon siècle qu'il créa autour de moi un mythe et une légende." L'Art comme réalité suprême.
L'artiste comme mythe et légende vivante, créés par son propre génie : Salvador Dali, Andy Warhol, David Bowie. Wilde inventeur de la modernité. Mais aussi Wilde l'Irlandais, autonomiste acharné, proclamant : "Je ne suis pas anglais. Je suis Irlandais, ce qui est tout autre chose." C'est par son ressentiment et son mépris à l'égard de la société anglaise qu'il faut comprendre ses outrances et provocations.
Il se voit comme David contre Goliath : car "l'exil a été pour les Irlandais ce que la captivité a été pour les Juifs." Contre les Anglais, Wilde a d'autres alliés : les Grecs : "Nous sommes une nation de brillants ratés, mais les plus grands causeurs depuis les Grecs." Dès le collège, il lit à livre ouvert Homère et Eschyle. A Oxford il excelle dans les humanités classiques. Sa croisade sera d'imposer aux Anglais un "nouvel Hellénisme".
Ecoutons Yeats : "Je vois dans sa vie et dans ses oeuvres une extravagante croisade celtique contre la stupidité anglo-saxonne." C'est ce Wilde-là que l'on découvrira dans ce livre : courageux, génial et drôle.
Les bons mots célèbres de Wilde lui valent une réputation de mondain. C'est l'un de ses masques, il en a bien d'autres : "En art, dit-il, est vérité ce dont le contradictoire est également vrai." A Gide, il conseille de se débarrasser du Je : "En art, voyez-vous, il n'y a pas de première personne." L'artiste est celui qui, prenant le risque d'assumer ses identités multiples, est le plus créatif et le plus vrai : "Je traitai l'Art comme la réalité suprême, et la vie comme une simple modalité de la fiction ; j'éveillai à tel point l'imagination de mon siècle qu'il créa autour de moi un mythe et une légende." L'Art comme réalité suprême.
L'artiste comme mythe et légende vivante, créés par son propre génie : Salvador Dali, Andy Warhol, David Bowie. Wilde inventeur de la modernité. Mais aussi Wilde l'Irlandais, autonomiste acharné, proclamant : "Je ne suis pas anglais. Je suis Irlandais, ce qui est tout autre chose." C'est par son ressentiment et son mépris à l'égard de la société anglaise qu'il faut comprendre ses outrances et provocations.
Il se voit comme David contre Goliath : car "l'exil a été pour les Irlandais ce que la captivité a été pour les Juifs." Contre les Anglais, Wilde a d'autres alliés : les Grecs : "Nous sommes une nation de brillants ratés, mais les plus grands causeurs depuis les Grecs." Dès le collège, il lit à livre ouvert Homère et Eschyle. A Oxford il excelle dans les humanités classiques. Sa croisade sera d'imposer aux Anglais un "nouvel Hellénisme".
Ecoutons Yeats : "Je vois dans sa vie et dans ses oeuvres une extravagante croisade celtique contre la stupidité anglo-saxonne." C'est ce Wilde-là que l'on découvrira dans ce livre : courageux, génial et drôle.
Oscar Wilde
Oscar Wilde est né à Dublin, en Irlande. Son père est chirurgien, sa mère est poétesse et traductrice d'auteurs français (Dumas et Lamartine). Il fait ses études au Trinity College de Dublin puis à Oxford, en Angleterre. Grâce à son élégance et à sa vivacité d'esprit, il devient vite un auteur très apprécié en Grande-Bretagne, mais aussi en France où il est salué par les milieux littéraires. Ses poésies, ses contes, ses histoires, son roman ("Le Portrait de Dorian Gray") et ses pièces de théâtre - dont l'une "Salomé" est écrite en français, est créée par Sarah Bernhardt - assurent son succès. Il est alors reconnu comme le chef de file de ce que l'on a appelé "le culte esthétique" : extrême raffinement, amour exclusif des belles choses, attitude détachée. Mais sa vie bascule en 1895 ; lorsqu'il est condamné à deux ans de travaux forcés dans une Angleterre victorienne très puritaine. Refusant de fuir, il purge sa peine et sort brisé du bagne. Il est désormais un homme ruiné, exclu de la société. Il finit misérablement sa vie à Paris où il meurt le 30 novembre 1900, à 46 ans d'une méningite. Ses derniers mots, dans une chambre d'hôtel au décor miteux (hôtel d'Alsace, 13, rue des Beaux-Arts à Paris) auraient été : "Ou c'est ce papier peint qui disparaît, ou c'est moi".
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