Aimer - Gravitation. Construction du Moi

Par : Marie-Line Bretin

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  • Nombre de pages293
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-343-07179-4
  • EAN9782343071794
  • Date de parution01/08/2015
  • CollectionTrans-diversités
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierLouis Ucciani

Résumé

Qu'est-ce qu'aimer ? Pourquoi l'amour est-il si important pour l'être humain ? Pour penser l'amour et accomplir le projet socratique lui-même, il faut repartir du début : dans le premier croisement de regards qui lie le nouveau-né au parent maternant qui l'accueille. Il faut alors suivre pas à pas le développement de l'amour et découvrir le rôle qu'il joue dans la construction du Moi. Un tel cheminement conduit à dépasser un certain nombre de préjugés, certains aussi anciens que l'écriture philosophique, d'autres plus récents.
Ainsi, la croyance en une essence unique de la vie affective qui ferait de la passion (éros) ou de l'amitié (philia) ou encore de l'amour du prochain (agapè)... le seul véritable amour. Ainsi, l'idée que l'état amoureux serait fondé sur une illusion. Ainsi, encore, la réduction de l'amour à la sexualité... L'amour n'est ni uniforme ni tridimensionnel : il est duel comme le savaient les Grecs. Il y a éros, et il y a philia, et souvent éros puis philia.
Et la sexualité n'est pas ce qui trace la frontière entre ces deux formes d'amour, mais l'intensité et la temporalité : éros est explosif, exclusif et révolutionnaire, philia est le lien qui se distribue dans la multiplicité et dans la durée. On comprend, alors, pourquoi l'amour est notre centre de gravité.
Qu'est-ce qu'aimer ? Pourquoi l'amour est-il si important pour l'être humain ? Pour penser l'amour et accomplir le projet socratique lui-même, il faut repartir du début : dans le premier croisement de regards qui lie le nouveau-né au parent maternant qui l'accueille. Il faut alors suivre pas à pas le développement de l'amour et découvrir le rôle qu'il joue dans la construction du Moi. Un tel cheminement conduit à dépasser un certain nombre de préjugés, certains aussi anciens que l'écriture philosophique, d'autres plus récents.
Ainsi, la croyance en une essence unique de la vie affective qui ferait de la passion (éros) ou de l'amitié (philia) ou encore de l'amour du prochain (agapè)... le seul véritable amour. Ainsi, l'idée que l'état amoureux serait fondé sur une illusion. Ainsi, encore, la réduction de l'amour à la sexualité... L'amour n'est ni uniforme ni tridimensionnel : il est duel comme le savaient les Grecs. Il y a éros, et il y a philia, et souvent éros puis philia.
Et la sexualité n'est pas ce qui trace la frontière entre ces deux formes d'amour, mais l'intensité et la temporalité : éros est explosif, exclusif et révolutionnaire, philia est le lien qui se distribue dans la multiplicité et dans la durée. On comprend, alors, pourquoi l'amour est notre centre de gravité.