Un monde ailleurs : c'était le rêve de Jean Russo, femme fière, charmante, autoritaire mais fragile, brisée dans son désir d'indépendance par de violentes crises nerveuses. A chaque étape de la vie de son fils, de son enfance à Gloversville à son mariage, elle l'a suivi comme une ombre encombrante et intouchable. A cette mère fêlée, et muse, l'écrivain offre un vibrant portrait et saisit avec lucidité le lien singulier qui unit une mère à son fils.
" Intense, subtil et sensible (...) une tendre partition, faite de regrets mais aussi d'amour. De beaucoup d'amour. " Elle Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Esch

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Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur

de nos libraires

Sandrine D.— Decitre Annecy

4/5

“ intimiste ”

Richard Russo fait partie des écrivains qui m'ont profondément marqué par sa façon de raconter des histoires , et cette faculté à défricher les âmes .Il dresse ici , un portrait implacable de sa mère , femme angoissée et hystérique , parano et ultra possessive , leurs vies se transformant en Road movie insensé. De cette jeunesse tourmentée , de cette relation toxique et encombrante est né un écrivain profondément sensible , aussi obsessionnel que sa mère mais si talentueux ; Malgré elle , elle aura été sa muse , source d'angoisse et de culpabilité .Il n'en reste pas moins que ce livre est aussi un roman sur l'amour , peu importe lequel ...Sublime !!

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5

sur 3 notes dont 1 avis lecteur

Valérie - 5

3/5

“ Pas pour moi ”

Si j'aime le thème de la maternité, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les mères bancales. Quand je dis bancales, je ne dis pas imparfaite, une mère étant forcément imparfaite mais ces mères qui ont un problème psychologique qui dès le départ, les empêchent d'être une bonne mère. C'est le cas de Jean, la mère de Richard Russo, même s'il ne parviendra à mettre des mots sur son mal qu'après la mort de sa mère. J'ai senti beaucoup de culpabilité dans ce livre, je n'y ai pas senti beaucoup d'amour mais comme toujours, le fait de dévoiler un pan de vie d'une personne qui n'a pas donné son consentement a sans doute été un obstacle entre ce livre et moi. Etrangement, c'est quand l'auteur ne parle pas de sa mère (que j'ai pourtant trouvée très attachante) que j'ai préféré lire ce livre.