Aile, la messagère nous entraîne. Le nouveau recueil de Michel Cosem convie au voyage à un double titre : par le déplacement, la traversée des espaces et par l'arrêt, le surgissement de lieux. Avec l'auteur, nous montons dans le train, l'avion... ça défile, ça glisse, le passage d'un poème à un autre nous retient comme on attrape de l'eau, comme on remplit ses poumons d'air pur, façon impossible. Il y a là une cinétique du désintéressement que les fenêtres successives du poème sédimentent insensiblement, suscitant une douce métamorphose du voyageur.
Et puis, au coeur du déplacement tout à son silence, il y a ces frappes instantanées, pour ne pas dire décisives, ces lieux en tableau qui mi-disent des histoires balayées par les éléments, des scènes incrustées de présences de pierre, de terre, de chair.
Aile, la messagère nous entraîne. Le nouveau recueil de Michel Cosem convie au voyage à un double titre : par le déplacement, la traversée des espaces et par l'arrêt, le surgissement de lieux. Avec l'auteur, nous montons dans le train, l'avion... ça défile, ça glisse, le passage d'un poème à un autre nous retient comme on attrape de l'eau, comme on remplit ses poumons d'air pur, façon impossible. Il y a là une cinétique du désintéressement que les fenêtres successives du poème sédimentent insensiblement, suscitant une douce métamorphose du voyageur.
Et puis, au coeur du déplacement tout à son silence, il y a ces frappes instantanées, pour ne pas dire décisives, ces lieux en tableau qui mi-disent des histoires balayées par les éléments, des scènes incrustées de présences de pierre, de terre, de chair.