Agriculteurs dans les villes ouest-africaines. Enjeux fonciers et accès à l'eau

Par : Ndèye Fatou Diop Guèye, Salimata Seck Wone, Moussa Sy

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  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-8111-0179-4
  • EAN9782811101794
  • Date de parution01/03/2009
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

Une recherche participative pour le développement durable de l'agriculture urbaine a été conduite de 2001 à 2004 à Dakar, Niamey, Cotonou, Nouakchott, Ouagadougou, Abidjan et Bamako. Dans un contexte peu favorable, caractérisé par des contraintes qui inhibent ses énormes potentialités, cette activité parvient à occuper des milliers de personnes, à réduire la malnutrition, à générer des revenus et à préserver l'environnement.
Malgré toutes ses possibilités, l'avenir de l'agriculture urbaine est compromis en raison du faible intérêt que lui accordent les pouvoirs centraux et locaux, avec comme corollaire sa prise en compte insuffisante dans le dispositif institutionnel et juridique des pays. Les agriculteurs urbains exercent leurs activités dans une grande insécurité foncière liée d'abord à leur statut d'occupants des terres et à la pression sur les réserves foncières résultant d'une démographie galopante et d'une urbanisation accélérée.
Ils sont également confrontés au problème majeur de l'accès à l'eau, une denrée essentielle pour leur activité. La compétition pour disposer des ressources dans les villes exige donc de ces agriculteurs une capacité de négociation pour défendre leurs intérêts. Au regard des potentialités de l'agriculture urbaine, il importe de définir et de mettre en oeuvre une politique réaliste, visant à lever les contraintes pesant sur les acteurs et sur l'activité elle-même, qui permettrait aux agriculteurs dans la ville de jouer un rôle majeur dans les politiques de développement durable, de lutte contre la pauvreté urbaine et la dégradation de l'environnement.
Une recherche participative pour le développement durable de l'agriculture urbaine a été conduite de 2001 à 2004 à Dakar, Niamey, Cotonou, Nouakchott, Ouagadougou, Abidjan et Bamako. Dans un contexte peu favorable, caractérisé par des contraintes qui inhibent ses énormes potentialités, cette activité parvient à occuper des milliers de personnes, à réduire la malnutrition, à générer des revenus et à préserver l'environnement.
Malgré toutes ses possibilités, l'avenir de l'agriculture urbaine est compromis en raison du faible intérêt que lui accordent les pouvoirs centraux et locaux, avec comme corollaire sa prise en compte insuffisante dans le dispositif institutionnel et juridique des pays. Les agriculteurs urbains exercent leurs activités dans une grande insécurité foncière liée d'abord à leur statut d'occupants des terres et à la pression sur les réserves foncières résultant d'une démographie galopante et d'une urbanisation accélérée.
Ils sont également confrontés au problème majeur de l'accès à l'eau, une denrée essentielle pour leur activité. La compétition pour disposer des ressources dans les villes exige donc de ces agriculteurs une capacité de négociation pour défendre leurs intérêts. Au regard des potentialités de l'agriculture urbaine, il importe de définir et de mettre en oeuvre une politique réaliste, visant à lever les contraintes pesant sur les acteurs et sur l'activité elle-même, qui permettrait aux agriculteurs dans la ville de jouer un rôle majeur dans les politiques de développement durable, de lutte contre la pauvreté urbaine et la dégradation de l'environnement.