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Agent Z.21. Le meilleur ennemi des Américains, Saigon 1946-1975

Par : Thomas Bass

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  • Nombre de pages326
  • PrésentationBroché
  • FormatLivre neuf à prix réduit
  • Poids0.375 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN555-2-84734-649-0
  • EAN5552847346490
  • Date de parution01/08/2023
  • ÉditeurTallandier
  • TraducteurBéatrice Vierne

Résumé

Le 30 avril 1975, le dernier correspondant du magazine Time au Viêtnam expédia une dépêche à sa rédaction à New York : " Tous les journalistes américains ont été évacués par mesure d'urgence. C'est désormais Pham Xuân An qui assure la permanence dans les bureaux de Time. " Connu pour ses brillantes analyses politiques, Pham Xuân An donnait l'impression de donner le meilleur de lui-même lorsqu'il échangeait des histoires avec ses collègues au café Givral ou au mythique hôtel Continental.
C'était là qu'il siégeait tous les après-midi, en sa qualité de journaliste le mieux informé de Saigon. Il avait ses entrées partout, à l'état-major, à la CIA, au gouvernement de Saigon, à l'ambassade américaine... Nous savons désormais qu'il ne s'agissait là que d'une moitié du travail accompli par An en sa qualité de reporter. An envoyait aussi au gouvernement communiste à Hanoi un flot régulier de documents militaires secrets.
Au total, il rédigea 498 rapports, écrits la nuit, et dont certains couvraient une centaine de pages. Les comptes-rendus d'An étaient si vivants, si détaillés que le général Giap et Hô Chi Minh se frottaient les mains de joie, disait-on, chaque fois qu'ils recevaient ces rapports de l'agent Z.21 - le nom de code d'An. " Nous sommes carrément dans la salle des opérations de l'armée américaine ! " assuraient-ils.
Le 30 avril 1975, le dernier correspondant du magazine Time au Viêtnam expédia une dépêche à sa rédaction à New York : " Tous les journalistes américains ont été évacués par mesure d'urgence. C'est désormais Pham Xuân An qui assure la permanence dans les bureaux de Time. " Connu pour ses brillantes analyses politiques, Pham Xuân An donnait l'impression de donner le meilleur de lui-même lorsqu'il échangeait des histoires avec ses collègues au café Givral ou au mythique hôtel Continental.
C'était là qu'il siégeait tous les après-midi, en sa qualité de journaliste le mieux informé de Saigon. Il avait ses entrées partout, à l'état-major, à la CIA, au gouvernement de Saigon, à l'ambassade américaine... Nous savons désormais qu'il ne s'agissait là que d'une moitié du travail accompli par An en sa qualité de reporter. An envoyait aussi au gouvernement communiste à Hanoi un flot régulier de documents militaires secrets.
Au total, il rédigea 498 rapports, écrits la nuit, et dont certains couvraient une centaine de pages. Les comptes-rendus d'An étaient si vivants, si détaillés que le général Giap et Hô Chi Minh se frottaient les mains de joie, disait-on, chaque fois qu'ils recevaient ces rapports de l'agent Z.21 - le nom de code d'An. " Nous sommes carrément dans la salle des opérations de l'armée américaine ! " assuraient-ils.