Action médicale et confiance

Par : Thierry Martin, Pierre-Yves Quiviger
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  • Nombre de pages365
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.46 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-84867-204-5
  • EAN9782848672045
  • Date de parution01/11/2007
  • CollectionAnnales Littéraires
  • ÉditeurPU de Franche-Comté - PUFC

Résumé

L'action médicale suppose, comme sa condition de réalisation, l'installation d'une relation de confiance mutuelle entre le malade et son médecin, plus largement entre les malades et les autorités médicales. En effet, le patient se soumet au traitement que lui administre le médecin, c'est-à-dire qu'il autorise celui-ci à agir sur sa personne pour la transformer, parfois en profondeur. Idéalement, il décide librement de s'y soumettre en connaissant les effets attendus comme les risques encourus.
Pour autant, cette relation de confiance réciproque n'est ni immédiate ni assurée ; elle a besoin d'être construite et entretenue. Si la pratique thérapeutique suppose le consentement éclairé de celui sur lequel elle s'applique, cette double exigence de consentement et d'information est exposée à des difficultés aussi bien conceptuelles que pratiques, qui en compliquent singulièrement la mise en oeuvre.
Cette situation reçoit toute son acuité dans les situations de fin de vie ou de refus de soins. Ces questions font ici l'objet de réflexions croisées entre théoriciens et praticiens d'horizons divers : anesthésie-réanimation, soins palliatifs, éthique médicale, épistémologie, théorie de la décision, philosophie du droit, philosophie morale et politique. Médecins, philosophes, juristes, sociologues, envisagent à la fois les enjeux et les difficultés qu'elles impliquent.
L'action médicale suppose, comme sa condition de réalisation, l'installation d'une relation de confiance mutuelle entre le malade et son médecin, plus largement entre les malades et les autorités médicales. En effet, le patient se soumet au traitement que lui administre le médecin, c'est-à-dire qu'il autorise celui-ci à agir sur sa personne pour la transformer, parfois en profondeur. Idéalement, il décide librement de s'y soumettre en connaissant les effets attendus comme les risques encourus.
Pour autant, cette relation de confiance réciproque n'est ni immédiate ni assurée ; elle a besoin d'être construite et entretenue. Si la pratique thérapeutique suppose le consentement éclairé de celui sur lequel elle s'applique, cette double exigence de consentement et d'information est exposée à des difficultés aussi bien conceptuelles que pratiques, qui en compliquent singulièrement la mise en oeuvre.
Cette situation reçoit toute son acuité dans les situations de fin de vie ou de refus de soins. Ces questions font ici l'objet de réflexions croisées entre théoriciens et praticiens d'horizons divers : anesthésie-réanimation, soins palliatifs, éthique médicale, épistémologie, théorie de la décision, philosophie du droit, philosophie morale et politique. Médecins, philosophes, juristes, sociologues, envisagent à la fois les enjeux et les difficultés qu'elles impliquent.