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Plutôt lapidaire comme résumé, vous ne trouvez pas ?
Pour vous en dire plus, il est question dans ce roman de cette chère Amélie cuvée 2007 d’un jeu télévisé. Mais un jeu télévisé qui se déroule dans un camp de concentration recréé pour l’occasion, avec des kapos et des déportés.
Seuls les kapoks ont des prénoms, les détenus ne sont que des matricules. Seule Pannonique, jeune fille médiatique, va affirmer son prénom pendant l’émission. Mais elle aura tout de même du mal à gérer la relation avec le kapo Zdena qui s’est prise d’amitié pour elle.
Bien
sûr, les audiences grimpent en flèche à chaque nouvel épisode.
Une fable intéressante sur les frontières du bien et du mal, mais aussi la gestion du mensonge.
L’image que je retiendrai :
Celle du fameux acide mis dans les cocktail Molotov en fin de partie.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/04/acide-sulfurique-amelie-nothomb
Dans Acide sulfurique, Amélie Nothomb nous amène dans le monde de la télé réalité… à sa façon.
Les candidats ne sont pas présélectionnés par casting mais enlevés (ou devrais-je plutôt dire déportés) vu que pour elle, les émissions de téléréalité ne sont rien d’autre que des camps de concentration (d’où le nom de l’émission dans le roman : « concentration »).
Dans cette satire, le publique ne vote pas pour élire son candidat préféré, ou devrais-je dire, son prisonnier préféré et le sauver, mais pour élire les prisonniers qui seront exécutés le matin.
Et oui dans cette émission on ne ressort pas vivant.
Sur fond dramatique, qui rappelle la déportation juive. Se mêle, amitié, amour, héroïsme… et bien sûr coup d’éclat et pleins de rebondissements.
Une fois que vous aurez lu ce livre, vous ne porterez plus le même regarde sur les émissions de télé réalité. Car même si nous savons que dans « la vraie vie », ces émissions ne sont que pure fiction, votre regard changera forcément après lecture de ce roman.
Si je devais conseiller un livre d’Amélie Nothomb à une personne n’ayant jamais lu de livre d’elle, ça sera sans hésiter celui-ci.
J'avoue avoir été extrêmement mal à l'aise à la lecture de ce roman (venant d'Amélie Nothomb, ce ne peut qu'être volontaire!) En effet, j'avais l'impression d'être à la place des spectateurs passifs qui regardaient cet horrible programme. Passé ce malaise, l'auteur a le don de nous faire réfléchir sur ce phénomène de société qu'est la télé-réalité : jusqu'où peuvent aller les médias pour l'audimat? A la lecture de ce livre, je repense à ce sondage dans lequel une bonne majorité des Français disent regarder ARTE mais n'assument pas les audiences croissantes des émissions de télé-réalité... Moi-même, je me targue de ne pas regarder ce genre d'émission à la télévision et pourtant cédant au phénomène Nabila, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller voir son fameux 'Allo' sur la toile... Sans commentaire...
Un très bon Nothomb, non autobiographique.
Cela n'aura échappé à personne qu'il s'agis d'une critique acerbe (ou croate) de la téléréalité.
Amélie Nothomb l'a écrite en 2005, c'est vrai qu'écris au moment de Loft Story cela en aurait eu que plus de poids. Mais c'est l'intention qui compte.
2005 et pourtant depuis rien n'a changé, on continue à faire voter les gens pour éliminer untel ou untel. Quoique en France, nous ne sommes pas des monstres nous sommes civilisés nous votons pour garder notre chouchou.
A l'intérieur de nos Loft, c'est pire que dans le livre: on trompe son
conjoint pour pouvoir poser ses fesses autour d'un feux de camps, on chante ce que l'on peu comme on peu pour un millions, on laisse son libre arbitrepour 3 gains de riz.
Rien à changé, le public continue a regarder mais lui paye pour pouvoir jouer.
Que les gens regardent, à la limite, c'est normal ce sont des émissions de télé qui flattent nos bas instincts. Un regard jeté quelques secondes, quelques minutes ou quelques mois sur une émission nous avons tous fautés devant les inoubliable de la nouvelle Star ou les élèves de la Star AC,bien souvent ils ont le même niveau.
On donne en pâture au public, le mythe de la démocratie.... C'est le choix du public.
On fait la promotion de fils et fille de, on fait la promotion de jeunes talents sorties d'on ne sait où, à force de matraquage. On manipule le public à force de montage, de campagne publicitaire, de retournement de situation fort à propos mais que l'on nous vend comme n'étant pas scénarisés.
Combien même je croirais à l'honnêteté du catch et des producteur de téléréalité, je n'oublie pas que l'avis du plus grand nombre n'est pas forcément le meilleur.
Acide sulfurique est un roman sorti en 2005 dévoilant l’histoire d’un reality show sur fond de camps de concentration de seconde guerre. Qui n’a jamais essayé d’écrire une petite nouvelle sur la télé réalité, une nouvelle où la violence est extrême avec une volonté de dénoncer. C’est un sujet à la mode des années 2000 suite à l’arrivée de la télé poubelle et je dois dire que même si les romans sont nombreux, rares sont ceux qui me plaisent. Celui-ci en fait partie.
Dans ce livre, on va droit au but, on enlève des personnes, on les met dans des camps et on allume
sa télévision pour profiter du spectacle. C’est bien sur exagéré mais on accroche tout de suite. C’est court, trop court, le roman défile à une vitesse folle et on s’attache rapidement à l’héroïne.
Les méchants sont très méchants, les victimes sont très victimes ce qui décuple la violence dans ce roman. La fin est à la hauteur du roman. C’est une histoire qui se lit en une fois, qui nous fait quelque peu réfléchir et, bien que cela puisse être largement creusé, comme les précédents livres de Nothomb que j’ai pu lire, cela suffit.
Toute la bêtise humaine, à deux échelles bien différentes, montrée du doigt par l’auteur avec un réalisme étonnant et terrifiant.
Une réflexion sur les possibles dérives d'une société où les repères moraux disparaissent au profit de l'argent et de l'audimat. Cet ouvrage est pour moi une critique d'un certain type de divertissement en même temps qu'une analyse des rapports entre victime et bourreau au travers des deux personnages principaux. Un thème périlleux, car sensible, mais bien traité, un aspect psychologique très présent, en même temps qu'une sorte de suspense. Selon moi, un très bon livre.
Une ébauche de réponse à la question que l'on s'est tous posé sur les émissions de télé : Mais jusqu'où vont ils aller??
Participerons nous à ce genre de divertissement?
C'est comme ça que je l'ai pris...
D'autres y verront une façon de se moquer de ces ordures télévisuelles.
Libre à vous de trancher!
Le pire du pire de la télé réalité
Une atroce émission de télé réalité vient de naître. Elle s’appelle « Concentration » et le concept en revêt tous les supplices des camps jusqu’à la peine de mort. Les prisonniers ont été «embarqués» de force et au hasard. Amélie aborde, entre autre, les instincts de voyeurisme du téléspectateur ainsi que la notion d’identité « Le matricule n’est rien, seul le prénom est la clé d’une personne ». L’auteur met en parallèle le bien et le mal, le beau et le laid ainsi que la notion de Dieu auquel on se rattache quand tout semble perdu. Personne d’autre qu’Amélie Nothomb ne pouvait écrire un tel roman.