Accéder au transcendantal ?. Réduction et idéalisme transcendantal dans les Idées I de Husserl
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- Nombre de pages334
- PrésentationBroché
- Poids0.405 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-7116-2200-9
- EAN9782711622009
- Date de parution11/04/2009
- CollectionProblèmes et controverses
- ÉditeurVrin
Résumé
Le premier volume des " Idées directrices pour une phénoménologie pure et une philosophie phénoménologique " est le traité fondamental de la phénoménologie de Husserl. Il s'y propose d'introduire le lecteur à la nouvelle attitude méthodique de la phénoménologie - la réduction transcendantale - pour révéler la subjectivité comme vie intentionnelle constituant en soi toute réalité objective sans exception : comme subjectivité transcendantale. La réduction apparaît ainsi liée d'emblée à une thèse métaphysique, l'idéalisme transcendantal que Husserl revendiquera dans les Méditations cartésiennes comme 1' " unique interprétation possible " du sens du monde. Fonder la phénoménologie sur cet idéalisme de la subjectivité absolue implique un passage continu de l'attitude d'esprit naturelle à l'attitude transcendantale. Mais comment valider l'idéalisme transcendantal à partir de l'attitude naturelle sans la reconduire au coeur même de l'attitude phénoménologique ? Et si, à l'inverse, la réduction se présuppose elle-même, que vaut l'idée d'un " accès " au transcendantal ? Qu'est-ce alors que ce " transcendantal ", auquel on prétend ainsi accéder ?
Le premier volume des " Idées directrices pour une phénoménologie pure et une philosophie phénoménologique " est le traité fondamental de la phénoménologie de Husserl. Il s'y propose d'introduire le lecteur à la nouvelle attitude méthodique de la phénoménologie - la réduction transcendantale - pour révéler la subjectivité comme vie intentionnelle constituant en soi toute réalité objective sans exception : comme subjectivité transcendantale. La réduction apparaît ainsi liée d'emblée à une thèse métaphysique, l'idéalisme transcendantal que Husserl revendiquera dans les Méditations cartésiennes comme 1' " unique interprétation possible " du sens du monde. Fonder la phénoménologie sur cet idéalisme de la subjectivité absolue implique un passage continu de l'attitude d'esprit naturelle à l'attitude transcendantale. Mais comment valider l'idéalisme transcendantal à partir de l'attitude naturelle sans la reconduire au coeur même de l'attitude phénoménologique ? Et si, à l'inverse, la réduction se présuppose elle-même, que vaut l'idée d'un " accès " au transcendantal ? Qu'est-ce alors que ce " transcendantal ", auquel on prétend ainsi accéder ?