Académies et sociétés savantes en Europe (1650-1800)

Par : Daniel-Odon Hurel, Gérard Laudin
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  • Nombre de pages511
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.71 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-7453-0280-9
  • EAN9782745302809
  • Date de parution01/01/2000
  • CollectionColloques sur le classicisme
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Les Académies et les sociétés de pensée ont joué un rôle décisif dans l'élaboration et la circulation des savoirs entre la Renaissance et le XVIIIe siècle. Elles sont le lieu d'une « sociabilité savante » à fort potentiel fédérateur dont les contours européens se confondent avec ceux de la République des Lettres et des Sciences. Néanmoins, si elles se ressemblent à bien des égards, elles se construisent sur des situations spécifiques locales. Le colloque dont nous présentons ici les Actes s'est ainsi fixé pour objectif d'éclairer par quelques coups de sonde le double caractère du mouvement académique, son inscription dans un espace de tension entre le national, voire le local, et l'international. C'est également la raison pour laquelle nous nous sommes particulièrement intéressés aux « marges », qu'il s'agisse de la place des académies face à d'autres institutions savantes comme les universités, les salons, et le mouvement maçonnique, ou encore des marges définies par la périphérie de l'Europe, des Balkans à Saint-Pétersbourg.
Les Académies et les sociétés de pensée ont joué un rôle décisif dans l'élaboration et la circulation des savoirs entre la Renaissance et le XVIIIe siècle. Elles sont le lieu d'une « sociabilité savante » à fort potentiel fédérateur dont les contours européens se confondent avec ceux de la République des Lettres et des Sciences. Néanmoins, si elles se ressemblent à bien des égards, elles se construisent sur des situations spécifiques locales. Le colloque dont nous présentons ici les Actes s'est ainsi fixé pour objectif d'éclairer par quelques coups de sonde le double caractère du mouvement académique, son inscription dans un espace de tension entre le national, voire le local, et l'international. C'est également la raison pour laquelle nous nous sommes particulièrement intéressés aux « marges », qu'il s'agisse de la place des académies face à d'autres institutions savantes comme les universités, les salons, et le mouvement maçonnique, ou encore des marges définies par la périphérie de l'Europe, des Balkans à Saint-Pétersbourg.