Abrégé de Grammaire hébraïque
3e édition

Par : Joël Askénazi, Jocelyne Askenazi-Gerson

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  • Nombre de pages242
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-7116-0688-0
  • EAN9782711606887
  • Date de parution03/05/2006
  • CollectionTextes Philosophiques
  • ÉditeurVrin

Résumé

L'Abrégé de Grammaire hébraïque paraît, dans son ensemble, étranger aux problèmes dont l'étude a fait de Spinoza un grand philosophe. Mais Spinoza y a travaillé, l'a rédigé, et, à sa mort, l'a laissé, avec d'autres manuscrits, à Louis Meyer. Et les éditeurs de 1677, qui connaissaient bien Spinoza puisqu'ils étaient ses amis, n'ont pas hésité à le publier en même temps que l'Ethique et le Traité de la Réforme de l'Entendement. Il n'est donc pas permis à un historien des idées s'efforçant de comprendre la philosophie de Spinoza de négliger un tel ouvrage. A une époque où, pour éclairer la pensée d'un auteur, on va parfois chercher ses moindres brouillons, comment un Traité, non achevé sans doute, mais mis en forme jusqu'au trente-troisième chapitre pourrait-il demeurer inconnu de presque tous ? A vrai dire, cela serait d'autant plus regrettable que l'on attache aujourd'hui, avec raison, la plus grande importance au rapport de la philosophie de Spinoza et de la tradition juive. Comment alors ne pas s'interroger sur ce que Spinoza a pensé de la langue dans laquelle cette tradition lui a été transmise ? D'autre part, les philosophes contemporains accordent de plus en plus d'intérêt au problème du langage. Est-il possible de négliger les pages que Spinoza a consacrées à un tel sujet ?
L'Abrégé de Grammaire hébraïque paraît, dans son ensemble, étranger aux problèmes dont l'étude a fait de Spinoza un grand philosophe. Mais Spinoza y a travaillé, l'a rédigé, et, à sa mort, l'a laissé, avec d'autres manuscrits, à Louis Meyer. Et les éditeurs de 1677, qui connaissaient bien Spinoza puisqu'ils étaient ses amis, n'ont pas hésité à le publier en même temps que l'Ethique et le Traité de la Réforme de l'Entendement. Il n'est donc pas permis à un historien des idées s'efforçant de comprendre la philosophie de Spinoza de négliger un tel ouvrage. A une époque où, pour éclairer la pensée d'un auteur, on va parfois chercher ses moindres brouillons, comment un Traité, non achevé sans doute, mais mis en forme jusqu'au trente-troisième chapitre pourrait-il demeurer inconnu de presque tous ? A vrai dire, cela serait d'autant plus regrettable que l'on attache aujourd'hui, avec raison, la plus grande importance au rapport de la philosophie de Spinoza et de la tradition juive. Comment alors ne pas s'interroger sur ce que Spinoza a pensé de la langue dans laquelle cette tradition lui a été transmise ? D'autre part, les philosophes contemporains accordent de plus en plus d'intérêt au problème du langage. Est-il possible de négliger les pages que Spinoza a consacrées à un tel sujet ?
Le corps
Joël Askénazi, Georges Bafaro, Paule Bounin, Sonia Branglidor
Grand Format
18,00 €