Abolir la prison. L'indispensable réforme pénale

Par : Tony Ferri
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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.266 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-37263-143-3
  • EAN9782372631433
  • Date de parution12/04/2023
  • Collection1000 raisons
  • ÉditeurLibre & solidaire
  • PréfacierThierry Paquot

Résumé

A la fin de 2022, le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint son plus haut niveau historique avec 72 809 personnes derrière les barreaux pour 60 698 places. Prisons surpeuplées, traitements inhumains, conditions d'hygiène déplorables, la France est régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme. On ne peut que constater l'échec de notre système carcéral qui génère des réflexes de délinquance et de rejet de la société.
Ce modèle, à bout de souffle, engendre le contraire de ce qu'il veut promouvoir et ne fait qu'accroître la souffrance, la désocialisation, la radicalisation des comportements. Il faut de toute urgence réfléchir à de nouvelles conditions du confinement, réorganiser de fond en comble la manière d'envisager la privation de liberté, expérimenter d'autres formes d'accompagnement pénal qui tiennent compte de la personne et qui prennent le parti de la réconciliation, tant entre les délinquants et leurs victimes qu'entre le coupable et la collectivité.
A la fin de 2022, le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint son plus haut niveau historique avec 72 809 personnes derrière les barreaux pour 60 698 places. Prisons surpeuplées, traitements inhumains, conditions d'hygiène déplorables, la France est régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme. On ne peut que constater l'échec de notre système carcéral qui génère des réflexes de délinquance et de rejet de la société.
Ce modèle, à bout de souffle, engendre le contraire de ce qu'il veut promouvoir et ne fait qu'accroître la souffrance, la désocialisation, la radicalisation des comportements. Il faut de toute urgence réfléchir à de nouvelles conditions du confinement, réorganiser de fond en comble la manière d'envisager la privation de liberté, expérimenter d'autres formes d'accompagnement pénal qui tiennent compte de la personne et qui prennent le parti de la réconciliation, tant entre les délinquants et leurs victimes qu'entre le coupable et la collectivité.