Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Docteur en médecine, l'auteur enseigna la neuroradiologie à l'Université de Lausanne. Organisant sa documentation sur les relations d'un couple mythique,...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
En librairie
Résumé
Docteur en médecine, l'auteur enseigna la neuroradiologie à l'Université de Lausanne. Organisant sa documentation sur les relations d'un couple mythique, Abélard et Héloïse, il en vient à des vues qui paraissent hétérodoxes, mais non dénuées de fondement. Tout ce qu'il y a de fraternel chez l'énigmatique Abélard, l'auteur souhaite en renouveler l'image. Délibérément il rompt avec le style habituel d'une présentation de personnages. Abélard, philosophe hors du commun, est victime de l'envie de ses collègues ; ils n'auront de cesse de le castrer de toutes les façons. Ils font d'abord intervenir une écolière. Une liaison qui depuis fait encore grand-criée. Abélard paladin est piteux en amour. Il se désintéresse de la chose, lui préférant l'œuvre. On verra qu'à la fin, c'est le sort d'Héloïse qui restera malgré tout son principal souci. Elle sera faite sainte. Ce n'est pas un roman, mais une lecture oblique. La thèse est étalée effrontément devant la faculté du public, sans autre prétention que de passer au point final après avoir approché l'imbroglio d'une castration physique douteuse et les désarrois d'une supposée impuissance. Dans la passion qu'il éprouve pour Héloïse, essayant de deviner son frère Abélard, l'auteur remue des hypothèses pour l'après le feu de paille. Beaucoup de choses sembleront vaines, mais quelques-unes, suggérées, pourraient en définitive être essentielles. Où va l'amour si vite ? Mais aussi qu'est-ce que le désir ? Quoi le plaisir ? Le premier pour le second, pour lui ou pour elle ? " C'est mon désir pour son bonheur " serait une heureuse formule, ces mots une fois chargés de sens. L'impuissant même aurait transitoirement sa chance car l'appétit reste fort, quelque moyen souffrît-il de le satisfaire. Son ingéniosité révèle sa faiblesse. L'obsession de l'au-delà est la voie choisie pour eux par le vénérable Abélard. Et comme il y va et combien il s'y donne !