Abane Ramdane, héros de la guerre d'algérie

Par : Khalfa Mameri

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  • Nombre de pages334
  • PrésentationBroché
  • Poids0.568 kg
  • Dimensions24,0 cm × 31,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7384-0117-1
  • EAN9782738401175
  • Date de parution01/01/1988
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Tour à tour présenté comme un Robespierre ou le Jean Moulin algérien et mime de possible Mao Tse Toung africain s'il avait survécu à la guerre, Abane Ramdane reste peu ou mal connu. Cela n'est pas fortuit. Une véritable conjuration du silence en a fait l'oublié, voire "l'évacué" de la Révolution algérienne. Pourtant son rôle a été déterminant et capital. La guerre d'Algérie s'est pratiquement jouée durant ses deux premières années.
De chaque côté on a tout fait pour emporter vite et fort la décision. La France y a dépêché les forces du contingent et tous les renforts disponibles, portant son armée au-delà de 500 000 hommes. Le FLN ne sera pas en reste. On doit à Abane d'avoir le premier compris et réalisé que sans le rassemblement des forces nationales et la réunion d'un congrès à la Soummam pour arrêter les objectifs et les moyens du combat, le feu allumé le 1er novembre 1954 aurait vite été étouffé et l'histoire de l'Algérie n'aurait enregistré qu'une révolte de plus, vite écrasée, au lieu d'une Révolution qui allait libérer le pays et façonner son avenir.
On ne lui pardonnera pas d'être devenu en peu de mois, à force de caractère, d'organisation et de sens de l'action, le "numéro un" de la Révolution. Il sera liquidé, au Maroc, par les siens, le 27 décembre 1957. Tel un héros de tragédie, Abane Ramdane ira, avec le pressentiment de la mort, jusqu'au bout de ce qu'il croyait être son devoir. Cela ne mérite-t-il pas au moins un livre ? Le voici.
Tour à tour présenté comme un Robespierre ou le Jean Moulin algérien et mime de possible Mao Tse Toung africain s'il avait survécu à la guerre, Abane Ramdane reste peu ou mal connu. Cela n'est pas fortuit. Une véritable conjuration du silence en a fait l'oublié, voire "l'évacué" de la Révolution algérienne. Pourtant son rôle a été déterminant et capital. La guerre d'Algérie s'est pratiquement jouée durant ses deux premières années.
De chaque côté on a tout fait pour emporter vite et fort la décision. La France y a dépêché les forces du contingent et tous les renforts disponibles, portant son armée au-delà de 500 000 hommes. Le FLN ne sera pas en reste. On doit à Abane d'avoir le premier compris et réalisé que sans le rassemblement des forces nationales et la réunion d'un congrès à la Soummam pour arrêter les objectifs et les moyens du combat, le feu allumé le 1er novembre 1954 aurait vite été étouffé et l'histoire de l'Algérie n'aurait enregistré qu'une révolte de plus, vite écrasée, au lieu d'une Révolution qui allait libérer le pays et façonner son avenir.
On ne lui pardonnera pas d'être devenu en peu de mois, à force de caractère, d'organisation et de sens de l'action, le "numéro un" de la Révolution. Il sera liquidé, au Maroc, par les siens, le 27 décembre 1957. Tel un héros de tragédie, Abane Ramdane ira, avec le pressentiment de la mort, jusqu'au bout de ce qu'il croyait être son devoir. Cela ne mérite-t-il pas au moins un livre ? Le voici.