Depuis son premier recueil, Hortense Raynal chemine dans un ancien monde, qui peut ressembler à celui de l'enfance, oublié et perdu, et dont tout l'enjeu de son travail poétique est de s'astreindre à en faire émerger les images qu'elle peut encore sauver. A travers ces nouveaux poèmes, sans arrêt sautant d'une idée à l'autre et d'une image à l'autre, la poétesse invoque des espaces dont elle s'est malgré elle éloigné, des paysages et des manières de dire le monde qui ont construit son rapport à celui-ci et qui risquent chaque jour de disparaître un peu plus.
Les abandons sont autant les témoignages de choses perdues ou risquant de l'être qu'un appel à renverser cette fatalité et s'adresser à ceux qui ne sont plus, ceux qui ont abandonné, ceux qui sont les images d'un monde qui a participé à construire le nôtre.
Depuis son premier recueil, Hortense Raynal chemine dans un ancien monde, qui peut ressembler à celui de l'enfance, oublié et perdu, et dont tout l'enjeu de son travail poétique est de s'astreindre à en faire émerger les images qu'elle peut encore sauver. A travers ces nouveaux poèmes, sans arrêt sautant d'une idée à l'autre et d'une image à l'autre, la poétesse invoque des espaces dont elle s'est malgré elle éloigné, des paysages et des manières de dire le monde qui ont construit son rapport à celui-ci et qui risquent chaque jour de disparaître un peu plus.
Les abandons sont autant les témoignages de choses perdues ou risquant de l'être qu'un appel à renverser cette fatalité et s'adresser à ceux qui ne sont plus, ceux qui ont abandonné, ceux qui sont les images d'un monde qui a participé à construire le nôtre.