A vendre ! A louer !

Par : Stéphanie Rolland

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  • Nombre de pages64
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions16,5 cm × 21,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-918582-24-3
  • EAN9782918582243
  • Date de parution04/01/2016
  • ÉditeurREF.2C

Résumé

«Chaque matin, je passe devant le poste de mon voisin chasseur. C’est une belle cabane, comme une petite maison de campagne, à ceci près qu’elle sait se fondre dans le décor au point de devenir presque invisible. Fenêtres, portes, couleurs, tout ou presque épouse les caractéristiques de l’environnement… Un jour, mon voisin a prolongé son observatoire en aménageant une terrasse en bois. «Tiens, il a agrandi sa maison de campagne».
Je me suis alors demandée si un jour on pourrait nous proposer des cabanes de chasseur en tant que logement. On vend bien des «sous-sols» à Paris, pourquoi ne verrait-on pas en vitrine d’une agence immobilière : «Loue splendide cabane de chasseur» ou encore «Vends superbe poste tout neuf». J’ai parcouru les sentiers, les campagnes à la recherche de ces fameuses cabanes. Et j’ai trouvé des aménagements et des architectures très judicieuses : écolos pour certains, plus contemporains pour d’autres.
Progressivement l’aspect typologique et le caractère anecdotique de cette série ont rejoint le politique. Et si jamais cela devenait réalité ? La crise du logement est telle aujourd’hui, qu’il n’est pas improbable d’imaginer qu’un jour nous en venions à louer ou à acheter ce type d’habitat. Et finalement n’est-ce pas déjà le cas ? Ne voit-on pas déjà «des hommes des bois», «des invisibles», vivre dans des cabanes de fortune aux portes des villes ? Et pour l’instant, ce logement est gratuit».
«Chaque matin, je passe devant le poste de mon voisin chasseur. C’est une belle cabane, comme une petite maison de campagne, à ceci près qu’elle sait se fondre dans le décor au point de devenir presque invisible. Fenêtres, portes, couleurs, tout ou presque épouse les caractéristiques de l’environnement… Un jour, mon voisin a prolongé son observatoire en aménageant une terrasse en bois. «Tiens, il a agrandi sa maison de campagne».
Je me suis alors demandée si un jour on pourrait nous proposer des cabanes de chasseur en tant que logement. On vend bien des «sous-sols» à Paris, pourquoi ne verrait-on pas en vitrine d’une agence immobilière : «Loue splendide cabane de chasseur» ou encore «Vends superbe poste tout neuf». J’ai parcouru les sentiers, les campagnes à la recherche de ces fameuses cabanes. Et j’ai trouvé des aménagements et des architectures très judicieuses : écolos pour certains, plus contemporains pour d’autres.
Progressivement l’aspect typologique et le caractère anecdotique de cette série ont rejoint le politique. Et si jamais cela devenait réalité ? La crise du logement est telle aujourd’hui, qu’il n’est pas improbable d’imaginer qu’un jour nous en venions à louer ou à acheter ce type d’habitat. Et finalement n’est-ce pas déjà le cas ? Ne voit-on pas déjà «des hommes des bois», «des invisibles», vivre dans des cabanes de fortune aux portes des villes ? Et pour l’instant, ce logement est gratuit».