A quoi bon Achille ?. Une autre lecture de l'Iliade

Par : Philippe Arnaud
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  • Nombre de pages179
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-343-17591-1
  • EAN9782343175911
  • Date de parution18/06/2019
  • CollectionApproches littéraires
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La guerre de Troie telle que L'lliade la raconte est faite pour un bon tiers d'une suite de 148 duels sanglants d'une violence sans limite. A ce jeu-là, Achille se montre " le meilleur des Achéens u, avec Ajax son plus fidèle compagnon. Un tableau complet des combats que contient l'épopée, avec l'itinéraire des armes à travers les corps découpés, met en lumière ce qu'on n'aime pas voir : les horreurs de la guerre décrites avec une minutie chirurgicale, sans jugement moral.
Mais alors, quel genre de modèles constituent ces héros archaïques ? Pour y répondre, il faut distinguer clairement l'ardeur au combat, que les Anciens appellent le ménos, cadeau des dieux, de la lyssa, frénésie destructrice du héros quand il se prend lui-méme pour un dieu. Si le héros est emporté par la seconde, les dieux se mettent en colère et se chargent de le sanctionner. C'est ce qui arrive à Ajax, poussé au suicide parla folie, mais aussi dans une large mesure à Achille, tué par Päris l'" efféminé o, son portrait inversé.
Alors pourquoi la tradition a-t-elle fait d'Achille le héros principal des épopées homériques, au détriment d'Ulysse qui conduit, lui, les troupes grecques jusqu'à la prise de Troie ? C'était dès l'Antiquité le débat entre la force pure (blé) et le calcul, l'intelligence (métis). Notre culture n'est-elle pas restée tributaire de la réponse qui y a été donnée ?
La guerre de Troie telle que L'lliade la raconte est faite pour un bon tiers d'une suite de 148 duels sanglants d'une violence sans limite. A ce jeu-là, Achille se montre " le meilleur des Achéens u, avec Ajax son plus fidèle compagnon. Un tableau complet des combats que contient l'épopée, avec l'itinéraire des armes à travers les corps découpés, met en lumière ce qu'on n'aime pas voir : les horreurs de la guerre décrites avec une minutie chirurgicale, sans jugement moral.
Mais alors, quel genre de modèles constituent ces héros archaïques ? Pour y répondre, il faut distinguer clairement l'ardeur au combat, que les Anciens appellent le ménos, cadeau des dieux, de la lyssa, frénésie destructrice du héros quand il se prend lui-méme pour un dieu. Si le héros est emporté par la seconde, les dieux se mettent en colère et se chargent de le sanctionner. C'est ce qui arrive à Ajax, poussé au suicide parla folie, mais aussi dans une large mesure à Achille, tué par Päris l'" efféminé o, son portrait inversé.
Alors pourquoi la tradition a-t-elle fait d'Achille le héros principal des épopées homériques, au détriment d'Ulysse qui conduit, lui, les troupes grecques jusqu'à la prise de Troie ? C'était dès l'Antiquité le débat entre la force pure (blé) et le calcul, l'intelligence (métis). Notre culture n'est-elle pas restée tributaire de la réponse qui y a été donnée ?
Le cirque des enfants perdus
Philippe Arnaud
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