A la santé du feu

Par : Dorothée Werner

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  • Nombre de pages314
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.318 kg
  • Dimensions13,1 cm × 20,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7096-4291-0
  • EAN9782709642910
  • Date de parution16/01/2013
  • ÉditeurJC Lattès

Résumé

Comment vivre avec une bombe à retardement sous la peau ? « Laissez-vous faire deux secondes, fermez les yeux, imaginez qu'un jour on vous apprend une catastrophe. Pensez à une scène précise, une heure de la journée, une lumière, une ambiance. Quelle est la différence entre la minute juste avant et celle juste après ? Vous êtes assis dans le même fauteuil, buvant le même thé dans la même maison, vous vous mouvez dans le même corps, vous n'en souffrez pas plus que ce matin, pas moins non plus, tout est profondément familier, le soleil finit par décliner comme chaque jour, rien n'a donc changé.
Et pourtant si ». Une fille passe un examen médical et paf, suspicion. Mais pas sûr. Elle a déjà connu d'autres tempêtes sous la peau, mais ce jour-là fini de rire. Pour savoir ce que lui réserve son destin, il va falloir attendre. Attendre, la vache. Attendre un nouvel examen qui confirmera la catastrophe, ou bien qui l'annulera. Dans quarante jours, la biologie tranchera. Ce livre est le journal, écrit à la première personne, de ce suspens existentiel, de ces quarante jours âpres et rugueux.
La chronique d'un espoir fou, la rage et l'amour mêlés. Une enquête aussi, un pistolet sur la tempe, sur le pourquoi du comment, parce qu'il s'agit de trouver une issue, et fissa. Un récit aussi poignant qu'urgent sur l'attente et la solitude existentielle.
Comment vivre avec une bombe à retardement sous la peau ? « Laissez-vous faire deux secondes, fermez les yeux, imaginez qu'un jour on vous apprend une catastrophe. Pensez à une scène précise, une heure de la journée, une lumière, une ambiance. Quelle est la différence entre la minute juste avant et celle juste après ? Vous êtes assis dans le même fauteuil, buvant le même thé dans la même maison, vous vous mouvez dans le même corps, vous n'en souffrez pas plus que ce matin, pas moins non plus, tout est profondément familier, le soleil finit par décliner comme chaque jour, rien n'a donc changé.
Et pourtant si ». Une fille passe un examen médical et paf, suspicion. Mais pas sûr. Elle a déjà connu d'autres tempêtes sous la peau, mais ce jour-là fini de rire. Pour savoir ce que lui réserve son destin, il va falloir attendre. Attendre, la vache. Attendre un nouvel examen qui confirmera la catastrophe, ou bien qui l'annulera. Dans quarante jours, la biologie tranchera. Ce livre est le journal, écrit à la première personne, de ce suspens existentiel, de ces quarante jours âpres et rugueux.
La chronique d'un espoir fou, la rage et l'amour mêlés. Une enquête aussi, un pistolet sur la tempe, sur le pourquoi du comment, parce qu'il s'agit de trouver une issue, et fissa. Un récit aussi poignant qu'urgent sur l'attente et la solitude existentielle.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Angoissante attente
Une petite tâche suspecte lors d'un examen de contrôle et le cancer qu'elle croyait vaincu refait surface dans la vie de la narratrice. Mais pourquoi envisager le pire? Après tout, c'est peut-être un simple virus. Commence alors la longue attente, 40 jours pour traiter le potentiel virus à grands coups d'antibiotiques, 40 jours de patience et d'angoisse, d'espoir et de courage, 40 jours pour savoir si la vie va continuer ou si la mort guette. 40 jours, c'est très long quand on attend un examen médical décisif. Pour conjurer l'attente, la peur ou le sort, Dorothée WERNER a entrepris de se confier sur le papier dans un journal intime, carnet de bord où les jours s'égrènent, presque semblables, tournés uniquement vers le "D-Day". Elle confie ses espoirs, ses moments de désespoir, son sentiment d'injustice. Elle se pose des questions, cherche la réponse dans son passé. Elle évoque ses errements vers les médecines douces, l'acupuncture, le magnétisme, etc., vaines tentatives de mettre toutes les chances de son côté. Mais 40 jours, c'est long à lire aussi! Cela serait politiquement correct de dire que tout cela est touchant, poignant même, mais au final, c'est surtout grandiloquent et plombant. Le style lourd, les envolées lyriques, les métaphores alambiquées détournent le propos et au final on ne ressent rien, si ce n'est un léger ennui et l'envie d'en finir au plus vite avec cette prose qui souvent s'égare. Si l'on comprend bien que Dorothée WERNER ait ressenti l'envie d'exorciser l'angoisse par l'écriture, on comprend moins son désir d'être publiée. Son expérience profitera peut-être à ceux qui sont touchés par le cancer, mais rien n'est moins sûr. Après tout, dans la maladie, on est toujours seul...
Une petite tâche suspecte lors d'un examen de contrôle et le cancer qu'elle croyait vaincu refait surface dans la vie de la narratrice. Mais pourquoi envisager le pire? Après tout, c'est peut-être un simple virus. Commence alors la longue attente, 40 jours pour traiter le potentiel virus à grands coups d'antibiotiques, 40 jours de patience et d'angoisse, d'espoir et de courage, 40 jours pour savoir si la vie va continuer ou si la mort guette. 40 jours, c'est très long quand on attend un examen médical décisif. Pour conjurer l'attente, la peur ou le sort, Dorothée WERNER a entrepris de se confier sur le papier dans un journal intime, carnet de bord où les jours s'égrènent, presque semblables, tournés uniquement vers le "D-Day". Elle confie ses espoirs, ses moments de désespoir, son sentiment d'injustice. Elle se pose des questions, cherche la réponse dans son passé. Elle évoque ses errements vers les médecines douces, l'acupuncture, le magnétisme, etc., vaines tentatives de mettre toutes les chances de son côté. Mais 40 jours, c'est long à lire aussi! Cela serait politiquement correct de dire que tout cela est touchant, poignant même, mais au final, c'est surtout grandiloquent et plombant. Le style lourd, les envolées lyriques, les métaphores alambiquées détournent le propos et au final on ne ressent rien, si ce n'est un léger ennui et l'envie d'en finir au plus vite avec cette prose qui souvent s'égare. Si l'on comprend bien que Dorothée WERNER ait ressenti l'envie d'exorciser l'angoisse par l'écriture, on comprend moins son désir d'être publiée. Son expérience profitera peut-être à ceux qui sont touchés par le cancer, mais rien n'est moins sûr. Après tout, dans la maladie, on est toujours seul...
Une si longue et difficile attente
Difficile de parler de ce livre. Parce que l'on touche un sujet difficile, un peu tabou, un sujet qui embarrasse ceux d'en face, ceux qui sont en bonne santé et se plaignent des petits tracas de la vie. Que peut-il se passer dans la tête lorsqu'on se retrouve confrontée à une énième récidive de cancer ? Le mot n'est jamais prononcé. L'auteur écrit dans son journal l'attente de ses quarante jours qui la séparent du verdict fatal. Une chance sur deux, côté face c'est bénin, côté pile la tâche n'a pas disparu et c'est la lutte de nouveau. Pendant quarante jours, elle nous entraîne dans la quête d'elle même. " Sans doute peut-on faire tout dire au passé! Je le questionne comme je questionne tout, parce que chaque être humain est à la recherche d'une liturgie qui le délivre." Elle dissèque son enfance à la recherche d'une culpabilité. Refus d'un corps , refus de s'intéresser à elle ce qui explique son métier d'aller s'intéresser à la souffrance des pays en guerre. Elle tente aussi de trouver un équilibre, une force auprès de toutes les " médecins foufous" comme elle appelle les médecins taoïstes, magnétiseurs, adeptes de thérapies énergétiques et autres. Parce que les amis sont soit trop curieux, soit indifférents, soit mal à l'aise. La famille, on en parle mais elle reste floue comme pour la protéger d'une nouvelle guerre contre la maladie. Si je comprends le fond du récit, la démarche de l'auteur, je ne suis pas sensible à la forme. En lisant les premières pages, il me semble que le style trop lyrique ne convient pas au sujet. Cette façon de sublimer, d'en faire un peu trop est peut-être un masque pour cacher le tragique de la situation. Ensuite, je me suis souvent perdue dans les méandres de ce passé qu'elle tente d'analyser. Là aussi, les pensées s'envolent parfois un peu trop loin en laissant s'émousser mon intérêt de lecteur. Je regrette d'autant plus ce manque temporaire de maîtrise et ce sentiment de flou que certains passages sont effectivement percutants et poignants. Son récit traduit parfaitement les phases de doute et d'espoir qu'une telle attente peut générer mais ne tombe jamais dans le mélodrame ou l'apitoiement.
Difficile de parler de ce livre. Parce que l'on touche un sujet difficile, un peu tabou, un sujet qui embarrasse ceux d'en face, ceux qui sont en bonne santé et se plaignent des petits tracas de la vie. Que peut-il se passer dans la tête lorsqu'on se retrouve confrontée à une énième récidive de cancer ? Le mot n'est jamais prononcé. L'auteur écrit dans son journal l'attente de ses quarante jours qui la séparent du verdict fatal. Une chance sur deux, côté face c'est bénin, côté pile la tâche n'a pas disparu et c'est la lutte de nouveau. Pendant quarante jours, elle nous entraîne dans la quête d'elle même. " Sans doute peut-on faire tout dire au passé! Je le questionne comme je questionne tout, parce que chaque être humain est à la recherche d'une liturgie qui le délivre." Elle dissèque son enfance à la recherche d'une culpabilité. Refus d'un corps , refus de s'intéresser à elle ce qui explique son métier d'aller s'intéresser à la souffrance des pays en guerre. Elle tente aussi de trouver un équilibre, une force auprès de toutes les " médecins foufous" comme elle appelle les médecins taoïstes, magnétiseurs, adeptes de thérapies énergétiques et autres. Parce que les amis sont soit trop curieux, soit indifférents, soit mal à l'aise. La famille, on en parle mais elle reste floue comme pour la protéger d'une nouvelle guerre contre la maladie. Si je comprends le fond du récit, la démarche de l'auteur, je ne suis pas sensible à la forme. En lisant les premières pages, il me semble que le style trop lyrique ne convient pas au sujet. Cette façon de sublimer, d'en faire un peu trop est peut-être un masque pour cacher le tragique de la situation. Ensuite, je me suis souvent perdue dans les méandres de ce passé qu'elle tente d'analyser. Là aussi, les pensées s'envolent parfois un peu trop loin en laissant s'émousser mon intérêt de lecteur. Je regrette d'autant plus ce manque temporaire de maîtrise et ce sentiment de flou que certains passages sont effectivement percutants et poignants. Son récit traduit parfaitement les phases de doute et d'espoir qu'une telle attente peut générer mais ne tombe jamais dans le mélodrame ou l'apitoiement.
  • Emouvant
  • Terrifiant
  • XXIe siècle
Un roman décevant
A la santé du feu est un livre écrit à la première personne. Cette personne qui raconte les 40 jours décisifs de sa jeune vie. En effet, la jeune femme qui nous livre ses angoisses tout au longs de ces 40 jours va passer un examen et malheureusement à cet examen on va lui découvrir une tâche. Une récidive, peut-être. Cette jeune femme va donc décider de tenir un journal pour nous raconter ces 40 jours. Côté face rien de grave, côté pile la récidive, le combat de nouveau. C'est un récit assez poignant, qui nous mène vers un sujet auquel on aimerait ne pas penser. Vivre ces 40 jours avec cette jeune femme est assez troublant, on se sentirait presque à sa place dans cette attente quasi interminable. Avec les paroles des médecins. Parce que oui ce n'est pas facile de se savoir peut-être condamné, qu'avons-nous raté ? Y a t-il un évènement ou un élément déclencheur ? Malgré tout je n'ai pas été plus emballée que ça par ma lecture, j'ai trouvé que certains passages étaient trop long, que l'écriture n'était pas tout le temps fluide. Donc voilà une petite déception .. Dommage car le résumé me donnait vraiment envie et je m'attendais à autre chose peut-être ... Je remercie Livraddict et les éditions JCLattès pour la découverte de ce roman.
A la santé du feu est un livre écrit à la première personne. Cette personne qui raconte les 40 jours décisifs de sa jeune vie. En effet, la jeune femme qui nous livre ses angoisses tout au longs de ces 40 jours va passer un examen et malheureusement à cet examen on va lui découvrir une tâche. Une récidive, peut-être. Cette jeune femme va donc décider de tenir un journal pour nous raconter ces 40 jours. Côté face rien de grave, côté pile la récidive, le combat de nouveau. C'est un récit assez poignant, qui nous mène vers un sujet auquel on aimerait ne pas penser. Vivre ces 40 jours avec cette jeune femme est assez troublant, on se sentirait presque à sa place dans cette attente quasi interminable. Avec les paroles des médecins. Parce que oui ce n'est pas facile de se savoir peut-être condamné, qu'avons-nous raté ? Y a t-il un évènement ou un élément déclencheur ? Malgré tout je n'ai pas été plus emballée que ça par ma lecture, j'ai trouvé que certains passages étaient trop long, que l'écriture n'était pas tout le temps fluide. Donc voilà une petite déception .. Dommage car le résumé me donnait vraiment envie et je m'attendais à autre chose peut-être ... Je remercie Livraddict et les éditions JCLattès pour la découverte de ce roman.
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