Une petite tâche suspecte lors d'un examen de contrôle et le cancer qu'elle croyait vaincu refait surface dans la vie de la narratrice. Mais pourquoi envisager le pire? Après tout, c'est peut-être un simple virus. Commence alors la longue attente, 40 jours pour traiter le potentiel virus à grands coups d'antibiotiques, 40 jours de patience et d'angoisse, d'espoir et de courage, 40 jours pour savoir si la vie va continuer ou si la mort guette.
40 jours, c'est très long quand on attend un examen médical décisif. Pour conjurer l'attente, la peur ou le sort, Dorothée WERNER a entrepris
de se confier sur le papier dans un journal intime, carnet de bord où les jours s'égrènent, presque semblables, tournés uniquement vers le "D-Day". Elle confie ses espoirs, ses moments de désespoir, son sentiment d'injustice. Elle se pose des questions, cherche la réponse dans son passé. Elle évoque ses errements vers les médecines douces, l'acupuncture, le magnétisme, etc., vaines tentatives de mettre toutes les chances de son côté.
Mais 40 jours, c'est long à lire aussi! Cela serait politiquement correct de dire que tout cela est touchant, poignant même, mais au final, c'est surtout grandiloquent et plombant. Le style lourd, les envolées lyriques, les métaphores alambiquées détournent le propos et au final on ne ressent rien, si ce n'est un léger ennui et l'envie d'en finir au plus vite avec cette prose qui souvent s'égare. Si l'on comprend bien que Dorothée WERNER ait ressenti l'envie d'exorciser l'angoisse par l'écriture, on comprend moins son désir d'être publiée. Son expérience profitera peut-être à ceux qui sont touchés par le cancer, mais rien n'est moins sûr. Après tout, dans la maladie, on est toujours seul...
Angoissante attente
Une petite tâche suspecte lors d'un examen de contrôle et le cancer qu'elle croyait vaincu refait surface dans la vie de la narratrice. Mais pourquoi envisager le pire? Après tout, c'est peut-être un simple virus. Commence alors la longue attente, 40 jours pour traiter le potentiel virus à grands coups d'antibiotiques, 40 jours de patience et d'angoisse, d'espoir et de courage, 40 jours pour savoir si la vie va continuer ou si la mort guette.
40 jours, c'est très long quand on attend un examen médical décisif. Pour conjurer l'attente, la peur ou le sort, Dorothée WERNER a entrepris de se confier sur le papier dans un journal intime, carnet de bord où les jours s'égrènent, presque semblables, tournés uniquement vers le "D-Day". Elle confie ses espoirs, ses moments de désespoir, son sentiment d'injustice. Elle se pose des questions, cherche la réponse dans son passé. Elle évoque ses errements vers les médecines douces, l'acupuncture, le magnétisme, etc., vaines tentatives de mettre toutes les chances de son côté.
Mais 40 jours, c'est long à lire aussi! Cela serait politiquement correct de dire que tout cela est touchant, poignant même, mais au final, c'est surtout grandiloquent et plombant. Le style lourd, les envolées lyriques, les métaphores alambiquées détournent le propos et au final on ne ressent rien, si ce n'est un léger ennui et l'envie d'en finir au plus vite avec cette prose qui souvent s'égare. Si l'on comprend bien que Dorothée WERNER ait ressenti l'envie d'exorciser l'angoisse par l'écriture, on comprend moins son désir d'être publiée. Son expérience profitera peut-être à ceux qui sont touchés par le cancer, mais rien n'est moins sûr. Après tout, dans la maladie, on est toujours seul...