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Sur un vaste territoire, aux confins de l'Auvergne, du Rouergue et du Gévaudan, l'auteur effectue une analyse des caractéristiques du patrimoine bâti, tels que les cabanes de berger, les pièges à loup, les toits à quatre pans, les voûtes en encorbellement, les faîtages en lignolet. Il en confronte les résultats aux parlers vernaculaires qui diffèrent sensiblement d'une vallée à l'autre. Sur ce territoire au relief accentué se dégagent des zones de microcultures, en harmonie avec le milieu naturel, qui trouvent leurs racines dans un Il faut néanmoins relativiser ces conclusions qui auraient pu être différentes si l'analyse avait été faite il y a un siècle, et qui le seront sans doute en l'an 2100.
Au même titre que la biodiversité, ces microcultures sont en voie de disparition du fait de l'uniformisation du monde moderne : le productivisme, la normalisation, la télévision ; l'homme, c'est connu, n'est plus qu'une machine... Préservons ces traces de microculture avant qu'il ne soit trop tard !