Ce qui le sauve, ce sont l'amour et les souvenirs de son autre vie, baignée de culture et de littérature. Par la magie d'une écriture drôle, coléreuse, fraternelle, l'existence ouvrière devient alors une odyssée où Ulysse combat des carcasses de boeuf et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":8.5,"url":"/livres/a-la-ligne-9782072881862.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2020-08-13","isbn":"978-2-07-288186-2","publisher":{"@type":"Organization","name":"Gallimard"},"author":{"@type":"Person","name":"Joseph Ponthus","url":"/auteur/1682908/joseph+ponthus"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"5","ratingCount":"3"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"soph - 1"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Récit émouvant d'un intérimaire employé dans des usines d'agroalimentaire en Bretagne. \r\nEmbauché dans des usines de transformation de poisson et des abattoirs, il livre un recueil poignant de réflexions sur ces univers durs moralement et physiquement. Le chant, la poésie, l'amour et toute l'instruction reçue l'aident à tenir.\r\nLivre à distribuer à tous les directeurs RH !!! \r\nJ'espère que les revenus générés par ce livre permettront à son auteur de vivre sans retourner à l'usine. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Blog Les Lectures de Cannetille"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Ancien élève d’Hypokhâgne puis éducateur spécialisé, l’auteur se retrouve contraint par les aléas de la vie à accepter des emplois intérimaires : les plus durs et les plus ingrats, en usine, la nuit, sur des postes souvent très pénibles physiquement. Il se retrouve d’abord dans une conserverie de poissons, des nuits entières en tête-à-tête avec des tonnes de crevettes, puis des monceaux de bulots, ou encore des tombereaux de sauce pour plats de poissons. Mais ce n’était qu’un préambule au pire du pire : le travail dans un abattoir, dans le froid, le sang et la mort, des nuits entières à charrier des carcasses qui pèsent bien plus que des ânes morts. Un travail très éprouvant physiquement et moralement, répétitif, abrutissant, déshumanisant, qui l’aspire tout entier dans un puits sans fond de fatigue et d’ennui, dans un univers sans horizon, une sorte de trou noir où ne subsiste que la nécessité de tenir encore une nuit, encore quatre heures, encore une heure... \r\nCe qui permet à l’auteur de tenir, c’est la camaraderie et l’entraide entre forçats, mais ce sont surtout les mots : les mots qui cascadent dans sa tête pendant ses nuits de vide mental, ceux qui exorcisent par leur poésie et leur humour, ceux qui rendent l’absurde supportable parce que formuler c’est déjà mettre à distance, permettre de partager et de sortir du néant.\r\nAlors jetés sur le papier en offrande à son épouse, ces mots forment un long poème en prose, une seule exhalaison sans ponctuation, une respiration rythmée par la seule scansion, un ruisseau salvateur qui vous emporte irrésistiblement, le long d’une jolie cascade d’émotions et de poésie d’autant plus fragiles et touchantes qu’elles contrastent avec la brutalité du cadre.\r\nCe roman est une jolie surprise, une œuvre atypique et surprenante, une pépite surgie de ce qui aurait pu être un désespoir, une fleur poussée dans la fange : l’illustration que, si l’homme est capable de créer des enfers sur terre, il sait aussi les sublimer en les transformant en œuvre d’art."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Thomas C."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"En voilà un roman inattendu, original et nécessaire ! Élu Grand Prix du Jury RTL-LIRE auquel nous avons la chance de participer, depuis plusieurs années ! \r\n\r\nUn livre dans l’air du temps, qui nous parle de précarité, d’aliénation, et de chaos social mais avec de la hauteur, avec charmes et poésies.\r\n\r\nPonthus est ouvrier intérimaire, il écume, de matins en soirs, les lignes de production. Ce qui le sauve, qui le maintient hors de l’eau, hors du flot qui, sinon, le broierait, c’est la littérature, ce sont les mots ! Dans sa tête, et dans sa plume se mélange le lyrisme d’un esthète, d’un artiste et le rythme implacable de la machine. Ce qui nous donne un objet aussi inédit qu’épatant, une folle expérience, presque un tour de magie. \r\n"}]}
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Nombre de pages288
PrésentationBroché
FormatPoche
Poids0.175 kg
Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
ISBN978-2-07-288186-2
EAN9782072881862
Date de parution13/08/2020
CollectionFolio
ÉditeurGallimard
Résumé
"Au fil des heures et des jours le besoin d'écrire s'incrustetenace comme une arête dans la gorgeNon le glauque de l'usineMais sa paradoxale beauté" Ouvrier intérimaire, Joseph embauche jour après jour dans les usines de poissons et les abattoirs bretons. Le bruit, les rêves confisqués dans la répétition d…
"Au fil des heures et des jours le besoin d'écrire s'incrustetenace comme une arête dans la gorgeNon le glauque de l'usineMais sa paradoxale beauté" Ouvrier intérimaire, Joseph embauche jour après jour dans les usines de poissons et les abattoirs bretons. Le bruit, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps s'accumulent inéluctablement comme le travail à la ligne. Ce qui le sauve, ce sont l'amour et les souvenirs de son autre vie, baignée de culture et de littérature. Par la magie d'une écriture drôle, coléreuse, fraternelle, l'existence ouvrière devient alors une odyssée où Ulysse combat des carcasses de boeuf et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
En voilà un roman inattendu, original et nécessaire ! Élu Grand Prix du Jury RTL-LIRE auquel nous avons la chance de participer, depuis plusieurs années !
Un livre dans l’air du temps, qui nous parle de précarité, d’aliénation, et de chaos social mais avec de la hauteur, avec charmes et poésies.
Ponthus est ouvrier intérimaire, il écume, de matins en soirs, les lignes de production. Ce qui le sauve, qui le maintient hors de l’eau, hors du flot qui, sinon, le broierait, c’est la littérature, ce sont les mots ! Dans sa tête, et dans sa plume se mélange le lyrisme d’un esthète, d’un artiste et le rythme implacable de la machine. Ce qui…
En voilà un roman inattendu, original et nécessaire ! Élu Grand Prix du Jury RTL-LIRE auquel nous avons la chance de participer, depuis plusieurs années !
Un livre dans l’air du temps, qui nous parle de précarité, d’aliénation, et de chaos social mais avec de la hauteur, avec charmes et poésies.
Ponthus est ouvrier intérimaire, il écume, de matins en soirs, les lignes de production. Ce qui le sauve, qui le maintient hors de l’eau, hors du flot qui, sinon, le broierait, c’est la littérature, ce sont les mots ! Dans sa tête, et dans sa plume se mélange le lyrisme d’un esthète, d’un artiste et le rythme implacable de la machine. Ce qui nous donne un objet aussi inédit qu’épatant, une folle expérience, presque un tour de magie.
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Récit émouvant d'un intérimaire employé dans des usines d'agroalimentaire en Bretagne.
Embauché dans des usines de transformation de poisson et des abattoirs, il livre un recueil poignant de réflexions sur ces univers durs moralement et physiquement. Le chant, la poésie, l'amour et toute l'instruction reçue l'aident à tenir.
Livre à distribuer à tous les directeurs RH !!!
J'espère que les revenus générés par ce livre permettront à son auteur de vivre sans retourner à l'usine.
Récit émouvant d'un intérimaire employé dans des usines d'agroalimentaire en Bretagne.
Embauché dans des usines de transformation de poisson et des abattoirs, il livre un recueil poignant de réflexions sur ces univers durs moralement et physiquement. Le chant, la poésie, l'amour et toute l'instruction reçue l'aident à tenir.
Livre à distribuer à tous les directeurs RH !!!
J'espère que les revenus générés par ce livre permettront à son auteur de vivre sans retourner à l'usine.
“ Une jolie surprise, une œuvre atypique et surprenante, un coup de coeur ”
Ancien élève d’Hypokhâgne puis éducateur spécialisé, l’auteur se retrouve contraint par les aléas de la vie à accepter des emplois intérimaires : les plus durs et les plus ingrats, en usine, la nuit, sur des postes souvent très pénibles physiquement. Il se retrouve d’abord dans une conserverie de poissons, des nuits entières en tête-à-tête avec des tonnes de crevettes, puis des monceaux de bulots, ou encore des tombereaux de sauce pour plats de poissons. Mais ce n’était qu’un préambule au pire du pire : le travail dans un abattoir, dans le froid, le sang et la mort, des nuits entières à charrier des carcasses qui pèsent…
Ancien élève d’Hypokhâgne puis éducateur spécialisé, l’auteur se retrouve contraint par les aléas de la vie à accepter des emplois intérimaires : les plus durs et les plus ingrats, en usine, la nuit, sur des postes souvent très pénibles physiquement. Il se retrouve d’abord dans une conserverie de poissons, des nuits entières en tête-à-tête avec des tonnes de crevettes, puis des monceaux de bulots, ou encore des tombereaux de sauce pour plats de poissons. Mais ce n’était qu’un préambule au pire du pire : le travail dans un abattoir, dans le froid, le sang et la mort, des nuits entières à charrier des carcasses qui pèsent bien plus que des ânes morts. Un travail très éprouvant physiquement et moralement, répétitif, abrutissant, déshumanisant, qui l’aspire tout entier dans un puits sans fond de fatigue et d’ennui, dans un univers sans horizon, une sorte de trou noir où ne subsiste que la nécessité de tenir encore une nuit, encore quatre heures, encore une heure...
Ce qui permet à l’auteur de tenir, c’est la camaraderie et l’entraide entre forçats, mais ce sont surtout les mots : les mots qui cascadent dans sa tête pendant ses nuits de vide mental, ceux qui exorcisent par leur poésie et leur humour, ceux qui rendent l’absurde supportable parce que formuler c’est déjà mettre à distance, permettre de partager et de sortir du néant.
Alors jetés sur le papier en offrande à son épouse, ces mots forment un long poème en prose, une seule exhalaison sans ponctuation, une respiration rythmée par la seule scansion, un ruisseau salvateur qui vous emporte irrésistiblement, le long d’une jolie cascade d’émotions et de poésie d’autant plus fragiles et touchantes qu’elles contrastent avec la brutalité du cadre.
Ce roman est une jolie surprise, une œuvre atypique et surprenante, une pépite surgie de ce qui aurait pu être un désespoir, une fleur poussée dans la fange : l’illustration que, si l’homme est capable de créer des enfers sur terre, il sait aussi les sublimer en les transformant en œuvre d’art.
Rachid Ben Bella, Sylvain Erambert, Riadh Lakhechene, Alexandre Philibert, Joseph Ponthus
16,00 €
"Au fil des heures et des jours le besoin d'écrire s'incrustetenace comme une arête dans la gorgeNon le glauque de l'usineMais sa paradoxale beauté" Ouvrier intérimaire, Joseph embauche jour après jour dans les usines de poissons et les abattoirs bretons. Le bruit, les rêves confisqués dans la répétition d…
En voilà un roman inattendu, original et nécessaire ! Élu Grand Prix du Jury RTL-LIRE auquel nous avons la chance de participer, depuis plusieurs années !
Un livre dans l’air du temps, qui nous parle de précarité, d’aliénation, et de chaos social mais avec de la hauteur, avec charmes et poésies.
Ponthus est ouvrier intérimaire, il écume, de matins en soirs, les lignes de production. Ce qui le sauve, qui le maintient hors de l’eau, hors du flot qui, sinon, le broierait, c’est la littérature, ce sont les mots ! Dans sa tête, et dans sa plume se mélange le lyrisme d’un esthète, d’un artiste et le rythme implacable de la machine. Ce qui…
Ancien élève d’Hypokhâgne puis éducateur spécialisé, l’auteur se retrouve contraint par les aléas de la vie à accepter des emplois intérimaires : les plus durs et les plus ingrats, en usine, la nuit, sur des postes souvent très pénibles physiquement. Il se retrouve d’abord dans une conserverie de poissons, des nuits entières en tête-à-tête avec des tonnes de crevettes, puis des monceaux de bulots, ou encore des tombereaux de sauce pour plats de poissons. Mais ce n’était qu’un préambule au pire du pire : le travail dans un abattoir, dans le froid, le sang et la mort, des nuits entières à charrier des carcasses qui pèsent…