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Par : Mathilde Forget
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  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.092 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-253-10198-7
  • EAN9782253101987
  • Date de parution01/09/2021
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

"La folie n'est pas donnée à tout le monde. Pourtant j'avais essayé de toutes mes forces". Elle ne pleure jamais au bon moment, ressasse pendant des heures son mépris pour Bambi, et seule sa peur des requins lui prouve qu'elle a bien un coeur. Rien de grave en apparence. Jusqu'au jour où l'internement forcé de sa soeur en hôpital psychiatrique réveille les questions enfouies sur la mort de leur mère.
Par l'entremise de ce texte enchanté, Mathilde Forget fait une entrée remarquée en littérature. Isabelle Spaak, Le Figaro littéraire. Une plume douce-amère, aussi incisive que judicieusement concise. Laëtitia Favro, Le Journal du dimanche. Un douloureux livre du deuil, et de la peur de la folie, déguisé en amusant précis d'inadéquation au monde. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres
"La folie n'est pas donnée à tout le monde. Pourtant j'avais essayé de toutes mes forces". Elle ne pleure jamais au bon moment, ressasse pendant des heures son mépris pour Bambi, et seule sa peur des requins lui prouve qu'elle a bien un coeur. Rien de grave en apparence. Jusqu'au jour où l'internement forcé de sa soeur en hôpital psychiatrique réveille les questions enfouies sur la mort de leur mère.
Par l'entremise de ce texte enchanté, Mathilde Forget fait une entrée remarquée en littérature. Isabelle Spaak, Le Figaro littéraire. Une plume douce-amère, aussi incisive que judicieusement concise. Laëtitia Favro, Le Journal du dimanche. Un douloureux livre du deuil, et de la peur de la folie, déguisé en amusant précis d'inadéquation au monde. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Coup de coeur pour ce singulier roman sur l'enfance blessée
La narratrice est assaillie par l’angoisse : sa mère a été longtemps enfermée en hôpital psychiatrique avant de se suicider quand ses deux filles étaient enfants. Récemment, elle a dû se résoudre à faire interner sa sœur après une crise de délire paranoïaque. Et elle-même montre des signes de fragilité : obsession maniaque de l’ordre, phobie, difficultés relationnelles… Elle entreprend alors une recherche sur la maladie de sa mère, tentant de percer l’omerta familiale et médicale. Exhumer les vieux secrets l’aidera-t-elle à mieux vivre ? La personnalité compliquée de celle qui mène le récit jette le trouble dans l’esprit du lecteur qui se prend aussi à douter. Un doute qui va vite devenir le motif en filigrane de ce livre : celui qui inquiète le lecteur quant à la santé psychologique de la narratrice, celui qu’ont toujours eu les médecins quant à la véritable folie de sa mère, celui que n’avaient pas certains membres de la famille qui se sont pourtant tus. Acide et percutant, le texte frappe par la justesse des détails et des ressentis : choisis de façon apparemment décousue, ils dessinent un ensemble saisissant de véracité, que l’on n'aurait aucune peine à accepter comme biographique. Les courts chapitres ne cessent de prendre le lecteur au dépourvu, instaurant un rythme qui le happe sans répit. Jamais larmoyant, le ton oscille constamment entre émotion et dérision, faisant naître le rire des perpétuels décalages du personnage principal et transformant le drame en une tragi-comédie ouverte sur l’espoir. Ce singulier roman sur l’enfance blessée et les désordres laissés par la difficile relation à une mère est une réussite sur tous les plans : touchant, drôle, terriblement juste, il révèle une plume aussi délicate que percutante et une maîtrise de la construction romanesque qui me feront guetter les prochains romans de l’auteur. Coup de coeur.
La narratrice est assaillie par l’angoisse : sa mère a été longtemps enfermée en hôpital psychiatrique avant de se suicider quand ses deux filles étaient enfants. Récemment, elle a dû se résoudre à faire interner sa sœur après une crise de délire paranoïaque. Et elle-même montre des signes de fragilité : obsession maniaque de l’ordre, phobie, difficultés relationnelles… Elle entreprend alors une recherche sur la maladie de sa mère, tentant de percer l’omerta familiale et médicale. Exhumer les vieux secrets l’aidera-t-elle à mieux vivre ? La personnalité compliquée de celle qui mène le récit jette le trouble dans l’esprit du lecteur qui se prend aussi à douter. Un doute qui va vite devenir le motif en filigrane de ce livre : celui qui inquiète le lecteur quant à la santé psychologique de la narratrice, celui qu’ont toujours eu les médecins quant à la véritable folie de sa mère, celui que n’avaient pas certains membres de la famille qui se sont pourtant tus. Acide et percutant, le texte frappe par la justesse des détails et des ressentis : choisis de façon apparemment décousue, ils dessinent un ensemble saisissant de véracité, que l’on n'aurait aucune peine à accepter comme biographique. Les courts chapitres ne cessent de prendre le lecteur au dépourvu, instaurant un rythme qui le happe sans répit. Jamais larmoyant, le ton oscille constamment entre émotion et dérision, faisant naître le rire des perpétuels décalages du personnage principal et transformant le drame en une tragi-comédie ouverte sur l’espoir. Ce singulier roman sur l’enfance blessée et les désordres laissés par la difficile relation à une mère est une réussite sur tous les plans : touchant, drôle, terriblement juste, il révèle une plume aussi délicate que percutante et une maîtrise de la construction romanesque qui me feront guetter les prochains romans de l’auteur. Coup de coeur.
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