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Jean, quinquagénaire dépressif rendu euphorique par de nouveaux médicaments, a subitement décidé de liquider le patrimoine familial : un appartement à Paris - où ses proches et lui s’entassent - et une villa en bord de mer. Ses enfants issus d’un premier mariage, les enfants de sa seconde épouse, sa nouvelle petite amie âgée d’une vingtaine d’années, sa mère au caractère bien trempé et son père atteint de la maladie d’Alzheimer prennent tous position.
Les dépensiers encouragent Jean à vendre, les radins tentent de le raisonner ; les démunis espèrent en douce toucher quelque sous des ventes, les je-m’en-foutistes clament leur indifférence à l’argent, etc. Il y a les jeunes et les moins jeunes, il y a ceux qui ont toujours vécu ici, ceux qui viennent d’ailleurs et ceux qui parcourent le monde. Et chacun voit les choses à sa façon : c’est une joyeuse cacophonie ! On s’agite, on se bouscule, on tombe ; on négocie, on résilie, on achète.
On espionne, on complote, on dénonce ; mais on s’unit, on se supporte, et on s’entraide avant tout Dans A l’Ouest, Nathalie Fillion épingle, avec humour, les dégâts collatéraux de la catastrophe économique de 2008 et explore, avec finesse, la complexité des rapports filiaux qui hésitent entre un amour sincère et un désir d’indépendance. Personnages : 4 femmes et 4 hommes.
