A l'écoute du bébé prématuré. Une vie aux portes de la vie
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- Nombre de pages198
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.174 kg
- Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-08-123682-0
- EAN9782081236820
- Date de parution01/01/2010
- CollectionChamps Essais
- ÉditeurFlammarion
Résumé
La prise en charge des nouveau-nés prématurés est une pratique hospitalière relativement récente. Elle suppose d'accueillir des bébés, par bien des aspects inachevés ou inaccomplis, grâce à une technologie médicale extrêmement avancée, niais aussi à une attention soutenue de la part d'équipes dévouées. La présence agissante d'un analyste, au sein de ces équipes médicales très spécialisées, ne va pas de soi.
Elle engage cependant un travail capital de médiation. Plusieurs personnes sont concernées. Au premier chef : les parents : la mère vit souvent une naissance prématurée comme une frustration intense d'un acte inachevé, et s'installe parfois dans un sentiment très fort de culpabilité. Le couple parental ensuite affronte l'inquiétude de l'incertain, et la menace d'un deuil possible. Médiation encore auprès de l'enfant : à cet âge, infime, il n'y a évidemment pas de communication, mais il y a des interactions, dont la réussite est décisive.
Toute une observation, raconte Catherine Druon, montre des signes chez le bébé, d'un bien-être, d'un mal-être, de la souffrance, d'une angoisse possible, qu'il est essentiel de savoir lire et interpréter. Médiation enfin entre les parents et l'équipe soignante, ou encore au sein même de l'équipe, où les occasions de conflits ne sont pas négligeables...
Elle engage cependant un travail capital de médiation. Plusieurs personnes sont concernées. Au premier chef : les parents : la mère vit souvent une naissance prématurée comme une frustration intense d'un acte inachevé, et s'installe parfois dans un sentiment très fort de culpabilité. Le couple parental ensuite affronte l'inquiétude de l'incertain, et la menace d'un deuil possible. Médiation encore auprès de l'enfant : à cet âge, infime, il n'y a évidemment pas de communication, mais il y a des interactions, dont la réussite est décisive.
Toute une observation, raconte Catherine Druon, montre des signes chez le bébé, d'un bien-être, d'un mal-être, de la souffrance, d'une angoisse possible, qu'il est essentiel de savoir lire et interpréter. Médiation enfin entre les parents et l'équipe soignante, ou encore au sein même de l'équipe, où les occasions de conflits ne sont pas négligeables...
La prise en charge des nouveau-nés prématurés est une pratique hospitalière relativement récente. Elle suppose d'accueillir des bébés, par bien des aspects inachevés ou inaccomplis, grâce à une technologie médicale extrêmement avancée, niais aussi à une attention soutenue de la part d'équipes dévouées. La présence agissante d'un analyste, au sein de ces équipes médicales très spécialisées, ne va pas de soi.
Elle engage cependant un travail capital de médiation. Plusieurs personnes sont concernées. Au premier chef : les parents : la mère vit souvent une naissance prématurée comme une frustration intense d'un acte inachevé, et s'installe parfois dans un sentiment très fort de culpabilité. Le couple parental ensuite affronte l'inquiétude de l'incertain, et la menace d'un deuil possible. Médiation encore auprès de l'enfant : à cet âge, infime, il n'y a évidemment pas de communication, mais il y a des interactions, dont la réussite est décisive.
Toute une observation, raconte Catherine Druon, montre des signes chez le bébé, d'un bien-être, d'un mal-être, de la souffrance, d'une angoisse possible, qu'il est essentiel de savoir lire et interpréter. Médiation enfin entre les parents et l'équipe soignante, ou encore au sein même de l'équipe, où les occasions de conflits ne sont pas négligeables...
Elle engage cependant un travail capital de médiation. Plusieurs personnes sont concernées. Au premier chef : les parents : la mère vit souvent une naissance prématurée comme une frustration intense d'un acte inachevé, et s'installe parfois dans un sentiment très fort de culpabilité. Le couple parental ensuite affronte l'inquiétude de l'incertain, et la menace d'un deuil possible. Médiation encore auprès de l'enfant : à cet âge, infime, il n'y a évidemment pas de communication, mais il y a des interactions, dont la réussite est décisive.
Toute une observation, raconte Catherine Druon, montre des signes chez le bébé, d'un bien-être, d'un mal-être, de la souffrance, d'une angoisse possible, qu'il est essentiel de savoir lire et interpréter. Médiation enfin entre les parents et l'équipe soignante, ou encore au sein même de l'équipe, où les occasions de conflits ne sont pas négligeables...
