Caparaçonné, le crabe, s'il s'en protège, ne se retire pas du monde ; il l'observe, l'oeil en biais, il l'arpente, à grands pas de côté. S'il le fuit, c'est pour y vivre. Pour habiter le monde, ne faut-il pas s'y faire dur mais réceptif, s'y poser immobile et le parcourir promptement, être ici en quête d'ailleurs ? A l'allure du crabe, ces poèmes tentent un regard autre sur ce qui nous entoure, dans un déplacement étrange.
Caparaçonné, le crabe, s'il s'en protège, ne se retire pas du monde ; il l'observe, l'oeil en biais, il l'arpente, à grands pas de côté. S'il le fuit, c'est pour y vivre. Pour habiter le monde, ne faut-il pas s'y faire dur mais réceptif, s'y poser immobile et le parcourir promptement, être ici en quête d'ailleurs ? A l'allure du crabe, ces poèmes tentent un regard autre sur ce qui nous entoure, dans un déplacement étrange.