A fleur de Mémoires

Par : Marianne Lefebvre-Raepsaet
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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Dimensions12,5 cm × 20,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-87267-256-1
  • EAN9782872672561
  • Date de parution01/08/2025
  • CollectionQuotidiennes
  • ÉditeurCerisier

Résumé

Après presque un an à la prison de Saint-Gilles, la Gestapo décide de ta déportation en Allemagne. Tu partiras en train à bestiaux le 29 mai 1943, tu passeras par Berlin pour arriver à Ravensbrück le 9 juin. Guillaume est déjà au camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen depuis deux mois. Comment se passe ce terrible voyage en train ? Pars-tu avec quelques nourritures rassemblées par ta mère, Elisabeth ? As-tu pu la voir, l'embrasser ? La seule chose que je peux affirmer, parce que tu nous l'as toujours dit, c'est que tu connais l'existence des camps de concentration.
Tu es donc partie en sachant où tu allais. Destination Ravensbrück, sur le pont des corbeaux. Tu es accueillie par une allée de gardiennes avec des fouets et des chiens. Tu es immédiatement douchée et rasée. Rasée, tes beaux cheveux, par terre en tas, quelle humiliation. N'être plus qu'un numéro parmi d'autres. Vieille, tu as peur de les perdre, alors tu te rends régulièrement chez la coiffeuse, et tu continueras longtemps à te les teindre, petite coquetterie pour ne pas paraître trop vieille.
Après presque un an à la prison de Saint-Gilles, la Gestapo décide de ta déportation en Allemagne. Tu partiras en train à bestiaux le 29 mai 1943, tu passeras par Berlin pour arriver à Ravensbrück le 9 juin. Guillaume est déjà au camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen depuis deux mois. Comment se passe ce terrible voyage en train ? Pars-tu avec quelques nourritures rassemblées par ta mère, Elisabeth ? As-tu pu la voir, l'embrasser ? La seule chose que je peux affirmer, parce que tu nous l'as toujours dit, c'est que tu connais l'existence des camps de concentration.
Tu es donc partie en sachant où tu allais. Destination Ravensbrück, sur le pont des corbeaux. Tu es accueillie par une allée de gardiennes avec des fouets et des chiens. Tu es immédiatement douchée et rasée. Rasée, tes beaux cheveux, par terre en tas, quelle humiliation. N'être plus qu'un numéro parmi d'autres. Vieille, tu as peur de les perdre, alors tu te rends régulièrement chez la coiffeuse, et tu continueras longtemps à te les teindre, petite coquetterie pour ne pas paraître trop vieille.