A eux-mêmes inconnus

Par : Jean-François Bonhomme, Gilles Ortlieb

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  • Nombre de pages110
  • PrésentationBroché
  • Poids0.53 kg
  • Dimensions21,0 cm × 27,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN2-86853-462-7
  • EAN9782868534620
  • Date de parution19/10/2006
  • ÉditeurTemps qu'il fait (Le)

Résumé

Ce livre ne pose, au fond, qu'une seule question : qu'est-ce qu'un portrait ? Que voit-on, que lit-on dans la pose, dans les traits de celui qui a été photographié ? Jean-François Bonhomme n'y répond pas par une anthologie, ni par un album, encore moins par un who's who des arts et des lettres. Non, son livre est à feuilleter plutôt comme un " atlas d'exercices ", pour reprendre l'expression de Walter Benjamin à propos d'August Sander ; d'exercices d'approche.
Ni " art sorcier " (Marguerite Yourcenar) ni " art moyen " (Pierre Bourdieu), ni " pratique d'envoûtement " (Michel Tournier), ni " sous-espèce de l'alchimie " (Susan Sontag), ni " explosante-fixe " (André Breton), la photographie telle qu'elle est pratiquée ici semble avoir, d'abord, voulu permettre aux modèles choisis de répondre, chacun à sa façon, à cette question vertigineusement simple : qu'est-ce qu'un portrait ? Pas de prédation, aucune intrusion donc, mais plutôt le résultat d'une transaction mentale, qui semble aussi avoir été la règle avec les personnages capturés à leur insu, tels ces gardiens des colonnes de Louqsor ou une vendeuse de laine sur un trottoir d'Athènes.
Comme si l'approche avait été, dans chaque cas, bien trop précautionneuse pour se prêter à aucune forme de grivèlerie photographique - dont d'autres objectifs que le sien auraient parfois tendance à faire un genre en soi.
Ce livre ne pose, au fond, qu'une seule question : qu'est-ce qu'un portrait ? Que voit-on, que lit-on dans la pose, dans les traits de celui qui a été photographié ? Jean-François Bonhomme n'y répond pas par une anthologie, ni par un album, encore moins par un who's who des arts et des lettres. Non, son livre est à feuilleter plutôt comme un " atlas d'exercices ", pour reprendre l'expression de Walter Benjamin à propos d'August Sander ; d'exercices d'approche.
Ni " art sorcier " (Marguerite Yourcenar) ni " art moyen " (Pierre Bourdieu), ni " pratique d'envoûtement " (Michel Tournier), ni " sous-espèce de l'alchimie " (Susan Sontag), ni " explosante-fixe " (André Breton), la photographie telle qu'elle est pratiquée ici semble avoir, d'abord, voulu permettre aux modèles choisis de répondre, chacun à sa façon, à cette question vertigineusement simple : qu'est-ce qu'un portrait ? Pas de prédation, aucune intrusion donc, mais plutôt le résultat d'une transaction mentale, qui semble aussi avoir été la règle avec les personnages capturés à leur insu, tels ces gardiens des colonnes de Louqsor ou une vendeuse de laine sur un trottoir d'Athènes.
Comme si l'approche avait été, dans chaque cas, bien trop précautionneuse pour se prêter à aucune forme de grivèlerie photographique - dont d'autres objectifs que le sien auraient parfois tendance à faire un genre en soi.