A en devenir fou - Dans la peau d'un schizophrène - Grand Format

Cet auteur a eu le courage d’intégrer un hôpital psychiatrique pour donner la parole à ceux qui n’ont plus voix au chapitre, ceux que la société surnomme fous. Il sait s’effacer devant la souffrance des malades, sans toutefois les oublier, et dénonce le système sans accabler le personnel soignant. Bravo à lui pour ce texte rempli d’humanité et cette parole attendue !

Je comprends pas trop les critiques, je suis infirmière, j’ai lu le livres, et tout est exact, touchant et la démarche est courageuse. On peut dire ce qu on veut, mais cette enquête peut aider à faire changer les choses , et les responsables politiques vont peut-être enfin comprendre à quel point nos conditions de travail sont déplorables… merci beaucoup

Une enquête intéressante et originale sur un milieu délaissé par l'Etat alors qu'il est fondamentale pour le fonctionnement de notre société.
Le ton est toujours juste et nuancé. On y fait aussi la rencontre de personnages aussi touchants que représentatifs de ce milieu.

Contrairement à d'autres avis je trouve la méthode et la détermination de ce journaliste louables.
Effectivement il s'est infiltré dans un hôpital sans nécessiter réellement de soins, mais pour une semaine seulement, et sans cela son travail n'aurait pas vu le jour, ni ce précieux coup de projecteur sur un milieu assez fermé au commun des mortels.

Je recommande vivement pour découvrir cet univers et ses défis.

Un livre avec plein d’humanité qui éclaire sur le quotidien des malades en hôpital psychiatrique ! Super travail du journaliste

J'ai entendu par hasard ce journaliste sur Radio France Armorique et j'ai été scandalisée. Je trouve étonnant que ceux qui l'interviewent ne se questionnent pas sur la méthode. L'hôpital est en souffrance. On manque de places et ce monsieur se permet de se faire passer pour "fou" et passe une semaine aux frais de la CPAM et donc du contribuable, pour nous pondre ce que l'on sait déjà... N'est pas Victor Castanet qui veut.
Donc 1 : il prend la place d'un patient qui en aurait réellement besoin - 2 : il fait perdre son temps aux médecins qui en manquent cruellement 3 : une journée d'hospitalisation coûte 1500 € à la société, soit 10 500 € pour son petit séjour alors que le trou de la sécu ne cesse de se creuser. Tout çà pour nous vendre son bouquin ? Belle mentalité ! Pour moi c'est une forme d'escroquerie à la CPAM que de faire semblant d'être malade et de se faire hospitaliser... et le pire c'est ce critiquer tout le système derrière !!! Le refus d'utiliser des méthodes déloyales en vue d'obtenir des informations est un devoir déontologique du journaliste. Je ne suis pas certaine que les méthodes de ce journaliste soient loyales.

Ce journaliste que j'ai eu l'occasion d'entendre sur Sud Radio manque cruellement de nuances. Même si des vérités sont dites sur l'état de l'hôpital spychiatrique et l'usage (souvent unique) de traitements médicamenteux ; ces derniers sont souvent le recours qui permettent aux patients de retrouver une vie normale une fois stabilisés ( 2 ans ou plus encore après une hospitalisation ). Lorsqu'un patient entre à l'hôpital il est en souffrance la famille aussi.Il serait aussi pertinent de s'interroger sur les rôles des CMP qui faute de moyens continuent à ne dispenser que des solutions médicamenteuses. La réhabilitation sociale dont on nous parle n'est pas accessible. La schizophrénie est une maladie du cerveau mais il existe plusieurs types de schizophrénie comme il existe plusieurs type s de cancers à des degrés différents . Si ce livre permet de faire progresser l'opinion publique sur la nécessité d'une avancée de la science au niveau de la prise en charge "différenciée" et adaptée à chaque individu. Alors oui. Mais les premières réactions "sud Radio" et autres médias sur l'expérience du journaliste ne nous en indiquent pas le chemin.
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• absurde

Bonjour
Je ne comprends pas l’attitude de ce journaliste qui invoque beaucoup d’éléments qui ne fonctionnent pas en psychiatrie.
À quoi s’attend ce journaliste déguisé en poussant la porte de la psychiatrie, sauf peut-être faire de l’argent sur la misère du monde qui ne surprend plus personne de nos jours.
Il n’est pas nécessaire de s’infiltrer dans les institutions pour constater cela, surtout quand on circule avec une voiture flambant neuve dans les rues de Paris face à la misère qui se couche sous un tapis de journaux déchaînés d’inhumanités.