Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au milieu du IIIe siècle, l'Empire romain connaît des difficultés de toutes sortes, politiques, militaires, économiques, naturelles, qu'aggrave encore...
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Résumé
Au milieu du IIIe siècle, l'Empire romain connaît des difficultés de toutes sortes, politiques, militaires, économiques, naturelles, qu'aggrave encore une épidémie de " peste ". La partie orientale de l'Afrique est probablement moins éprouvée que d'autres régions, mais elle a néanmoins son lot des malheurs du temps. Pour expliquer une telle dégradation, deux conceptions de l'histoire s'affrontent. Les païens voient dans cette situation l'effet de la colère vengeresse des dieux, outragés par les chrétiens, car ceux-ci s'abstiennent de participer aux cérémonies en leur honneur. Ce refus les désigne comme responsables de tous les maux de l'Empire et " légitime " les persécutions à leur encontre. Pour Cyprien, ces accusations n'ont aucun fondement, les persécutions aucune justification. Les maux présents ont une cause naturelle : conséquence du vieillissement du monde, ils sont les signes, annoncés par l'Écriture, que la fin du monde est proche. Cette conviction, qui anime les chrétiens, leur permet de supporter malheurs et persécutions avec courage et patience, dans l'attente du Royaume. Cyprien termine sa " lettre ouverte ", adressée à un certain Démétrien empressé à colporter les griefs contre les chrétiens, en exhortant les païens à se convertir, car il est encore temps pour eux d'échapper au châtiment éternel. Ce " protreptique " final confère à l'" apologie " sa véritable signification.
Jean-Claude FREDOUILLE est Professeur à l'Université de Paris IV-Sorbonne et Directeur de l'Institut d'Études augustiniennes (Laboratoire CNRS associé à Paris IV).