A croire et à manger. Religions et alimentation

Par : Aïda Kanafani-Zahar, Séverine Mathieu, Sophie Nizard

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  • Nombre de pages285
  • PrésentationBroché
  • Poids0.385 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-296-04875-1
  • EAN9782296048751
  • Date de parution15/01/2008
  • CollectionReligions en questions
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Pourquoi, dans les sociétés contemporaines caractérisées par l'individualisme et le libre choix du sujet, certaines normes religieuses et alimentaires continuent de faire sens et de s'imposer à nous ? Comment passe-t-on des croyances et des normes aux pratiques effectives, à la cuisine en train de se faire ? Les nourritures " bonnes à penser ", selon Claude Lévi-Strauss, nous informent sur les sociétés, leurs croyances, leur histoire et leur mémoire. Elles nous parlent également des frontières dressées entre les êtres humaines. Au-delà de la fraternité qui s'exprime dans les échanges alimentaires, c'est donc aussi la place de l'autre, de l'étranger qui se dessine à table. En dehors de leur aspect symbolique, qui reste central, les nourritures sont ici envisagées dans leur matérialité, leur capacité à créer du lien et à mobiliser les sens. La diversité et les similitudes entre les pratiques et les tabous, les modes de mise à mort des animaux, les recettes de cuisine, les rites témoignent d'un pluralisme religieux caractéristique de nos sociétés. Du même coup, le dialogue entre culture semble favorisé par les rencontres alimentaires, et culinaires. Dans ce contexte, comment les pouvoirs publics, censés ne aps s'occuper de religion dans des sociétés laïques, régulent-ils tout de même le religieux en intervenant sur les questions alimentaires ? Telles sont les questions auxquelles sociologues, anthropologues, historiens et juristes tentent de répondre dans cet ouvrage, à partir d'analyses conduites dans des cadres nationaux et religieux variés.
Pourquoi, dans les sociétés contemporaines caractérisées par l'individualisme et le libre choix du sujet, certaines normes religieuses et alimentaires continuent de faire sens et de s'imposer à nous ? Comment passe-t-on des croyances et des normes aux pratiques effectives, à la cuisine en train de se faire ? Les nourritures " bonnes à penser ", selon Claude Lévi-Strauss, nous informent sur les sociétés, leurs croyances, leur histoire et leur mémoire. Elles nous parlent également des frontières dressées entre les êtres humaines. Au-delà de la fraternité qui s'exprime dans les échanges alimentaires, c'est donc aussi la place de l'autre, de l'étranger qui se dessine à table. En dehors de leur aspect symbolique, qui reste central, les nourritures sont ici envisagées dans leur matérialité, leur capacité à créer du lien et à mobiliser les sens. La diversité et les similitudes entre les pratiques et les tabous, les modes de mise à mort des animaux, les recettes de cuisine, les rites témoignent d'un pluralisme religieux caractéristique de nos sociétés. Du même coup, le dialogue entre culture semble favorisé par les rencontres alimentaires, et culinaires. Dans ce contexte, comment les pouvoirs publics, censés ne aps s'occuper de religion dans des sociétés laïques, régulent-ils tout de même le religieux en intervenant sur les questions alimentaires ? Telles sont les questions auxquelles sociologues, anthropologues, historiens et juristes tentent de répondre dans cet ouvrage, à partir d'analyses conduites dans des cadres nationaux et religieux variés.